Les tensions diplomatiques entre Madrid et Jérusalem s’invitent désormais sur le terrain du football. Après avoir brandi la menace d’un retrait de l’Eurovision en cas de participation israélienne et après les polémiques suscitées par la présence de l’équipe cycliste Israel-Premier Tech lors de la Vuelta, l’Espagne hausse le ton.

Le porte-parole du groupe socialiste au Congrès, Patxi López, a déclaré que la Roja -l'équipe de football d'Espagne- pourrait boycotter la Coupe du monde 2026 si Israël venait à décrocher son billet pour le tournoi : « Nous évaluerons la situation en temps opportun, ce que nous voulons, c’est que si les équipes israéliennes ne peuvent pas participer à des événements sportifs ou à l’Eurovision, certains commencent à ouvrir les yeux parce que les nôtres sont bien ouverts et ne tolèrent pas ce qu’ils voient. C’est pourquoi nous ne pouvons pas et ne voulons pas rester silencieux ».

Pour l’heure, Israël occupe la troisième place de son groupe de qualification derrière la Norvège et l’Italie, et reste donc en course pour une place au Mondial 2026.
Un boycott espagnol constituerait un précédent inédit dans l’histoire récente du football international,.