Tribune

Des organisations internationales réclament l’arrestation de Netanyahou lors de sa visite en Hongrie

Le Premier ministre est visé par un mandat d'arrêt de la CPI pour "crimes de guerre" et "

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1 avril 2025

ParJohanna Afriat

Des organisations internationales réclament l’arrestation de Netanyahou lors de sa visite en Hongrie
Photo by Marc Israel Sellem/POOL

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Des organisations internationales et pro-palestiniennes intensifient leur pression sur la Hongrie, exigeant l’arrestation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou lors de sa visite officielle mercredi dans le pays. Ces appels interviennent dans le contexte des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI).

Amnesty International, organisation qui qualifie Israël d' »État d’apartheid » et qui a activement soutenu les procédures contre Israël devant la CPI, a formellement demandé au gouvernement hongrois d' »agir conformément à ses obligations au titre du Statut de Rome ». L’ONG appelle explicitement à l’arrestation du Premier ministre israélien dès son arrivée sur le sol hongrois, avertissant que tout manquement à cette obligation « entraînerait des conséquences pénales pour la Hongrie. »

Dans une démarche similaire, la Fondation Hind Rajab, organisation juridique connue pour ses positions anti-israéliennes, et qui oeuvre à l’arrestation dans le monde d’Israéliens ayant combattu à Gaza, a annoncé son intention de saisir la Cour pénale internationale pour « imposer des sanctions et des restrictions contre la Hongrie » si celle-ci ne respecte pas les instructions de la Cour.

La Fondation Hind Rajab a également exhorté les autres nations européennes à prendre des mesures radicales, notamment en bloquant l’avion du Premier ministre Netanyahou s’il traverse leur espace aérien, et en procédant à son « arrestation immédiate ».

Malgré ces pressions, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán maintient son invitation. Netanyahu devrait séjourner plusieurs jours en Hongrie pour des entretiens bilatéraux. Bien que la Hongrie soit signataire du Statut de Rome qui reconnaît l’autorité de la CPI, Orbán a clairement affirmé que son pays ne reconnaissait pas la légitimité du mandat d’arrêt émis contre Netanyahou.

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