<p>Les racines de l’islamisme dans l’Orient arabe ne sont pas strictement arabes, mais d’abord et avant tout occidentales : c’est ce que rappelle avec force le travail du chercheur américain Jeffrey Herf, professeur émérite à l’université du Maryland. À la lumière de son enquête scrupuleuse, la genèse de l’islamisme, au cours des années 20 et 30 du siècle dernier, apparaît inséparable de la fascination exercée sur ses théoriciens par les fascismes européens. Nazi Propaganda for the Arab World, éclaire cette collusion encore largement taboue.L’originalité de l’approche de ce spécialiste d’histoire allemande est d’envisager l’islamisme radical comme une variante extra-européenne de la révolution « brune ». Hassan el- Banna, le fondateur de la confrérie égyptienne des Frères musulmans, s’enthousiasme pour les idées du nazisme, bien avant son accession au pouvoir en Allemagne.Le 28 novembre 1941, rappelle Herf, Hitler a reçu avec un luxe d’égards le grand mufti de Jérusalem, Hadj Amin al-Husseini, en exil à Berlin. Avec cet homme, les dignitaires nazis poursuivent les plus folles ambitions idéologiques. C’est pour les mener à bien qu’ils façonnent un arsenal de communication adapté à l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient. En janvier 1944, précise Herf, Heinrich Himmler déclare : « Qu’est-ce qui pourrait nous séparer, nous Allemands, des musulmans ? Nous avons des objectifs communs. Depuis deux cents ans, l’Allemagne n’a pas eu le plus petit coin de friction avec l’islam ».En 1946, bien que congédié de la scène mondiale, le nazisme continue de faire des émules en Orient. Hassan el-Banna encourage le mufti de Jérusalem : « L’Allemagne et Hitler ne sont plus là, mais Amin al-Husseini continue le combat ». Alexis Lacroix</p><p></p>
<p>A quelques jours des élections européennes, et dans un contexte international toujours plus tendu, le gouvernement français a pris la décision, sans explication, d’exclure la délégation israélienne du salon de la Défense et de la Sécurité Eurosatory. C’est le premier véritable acte de boycott du gouvernement français contre Israël.Récit.</p><p>« À la demande des autorités françaises, les entreprises israéliennes ne seront pas présentes à Eurosatory, salon international de la Défense et de la Sécurité qui se déroule près de Paris à partir du 17 juin. Les conditions ne sont plus réunies pour recevoir les entreprises israéliennes au salon français, dans un contexte où le président de la République appelle à ce que les opérations israéliennes cessent à Rafah. Conformément aux déclarations du président de la République, il est urgent d’obtenir un cessez-le-feu qui permette tout à la fois d’assurer la protection des populations à Gaza, la libération de tous les otages et le plein accès de l’aide humanitaire». C’est en ces termes que le ministère des Armées a annoncé, le 31 mai, dans un communiqué, l’exclusion de la délégation israélienne d’Eurosatory, premier salon au monde autour de la défense et la sécurité, terrestre et aérienne.</p><p>Contacté par Actualité Juive pour comprendre de quelles «conditions» il s’agissait, le ministère des Armées n’a pas souhaité en dire plus. Organisé par le COGES (Commissariat général des expositions et salons), sous le patronat du GICAT (Groupement des industries françaises de défense terrestre), Eurosatory est une entité émanant du ministère des Armées. Ayant lieu tous les deux ans, à Villepinte, le salon est stratégique pour les sociétés spécialisées dans l’innovation technologique, l’armement, la cybersécurité et la défense. Cette année, près de 2 000 exposants venant de 90 pays seront présents, parmi lesquels 74 entreprises israéliennes étaient inscrites, dont une dizaine d’armement.</p><p>RÉCOMPENSE AU TERRORISME </p><p>Le 31 mai, Charles Beaudouin, directeur du COGES, a publié un communiqué abondant dans le même sens que celui du ministère. Aujourd’hui, LFI et les associations pro-palestiniennes, qui manifestaient depuis la mi-mai pour le boycott de la présence israélienne afin d’«empêcher le commerce d’armements susceptibles d’être utilisés par Tsahal à Gaza», crient victoire. Benny Gantz, ministre du cabinet de guerre, a appelé le Premier ministre Gabriel Attal pour lui demander «de reconsidérer l’interdiction de la venue de la délégation israélienne à Eurosatory, qui est inacceptable et constitue une récompense pour le terrorisme» (source: X). Depuis, aucune réaction claire et ferme, ni de la part du gouvernement israélien, dont l’ambassade en France s’est abstenue de commentaires vu la «situation délicate», ni du gouvernement français, si ce n’est un tweet d’Emmanuel Macron soutenant la proposition de Joe Biden concernant le nouvel accord diplomatique, vu «positivement» par le Hamas. Ce boycott d’un pays ami d’Israël lui coûtera-t-il cher? «Pour les poids lourds de l’industrie de défense israélienne, cela ne lui occasionnera pas de pertes financières, pour le moins sur le court terme. Leur carnet de commande est déjà plein pour un moment. Mais pour les entreprises moins importantes et les startups qui devaient venir, cela peut effectivement les impacter», indique à Actualité Juive Julien Roitman, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-France (CCIFF), dont le communiqué officiel rappelle que «porter ce mauvais coup à un pays allié en guerre contre les monstres qui ont perpétré le massacre du 7 octobre […] rappellerait fâcheusement aux Israéliens l’embargo de juin 1967 lorsque leur pays était encerclé par les armées ennemies et menacé de destruction».</p><p>CONSÉQUENCES FINANCIÈRES </p>
<p>Walter Bingham, l'acteur connu pour son rôle de sorcier dans Harry Potter à l'école des sorciers et Harry Potter et la Chambre des secrets, a fêté son 100e anniversaire en effectuant un saut en parachute audacieux au-dessus de la région de la mer Morte en Israël. Le saut du survivant de l'Holocauste et vétéran de la Seconde Guerre mondiale, reporté en raison des récents événements, a eu lieu à une altitude vertigineuse de 4 500 mètres depuis l'aérodrome de Bar Yehuda, près de l'ancienne forteresse de Massada.</p><p>Bingham, également journaliste chevronné et entré dans le Guinness World Records en 2015 comme le plus ancien journaliste en activité dans son domaine, a effectué la chute libre en tandem avec des instructeurs. Le saut a duré environ 90 secondes, Bingham s'écrasant à 200 km/h tout en profitant d'une vue panoramique sur la mer Morte, les montagnes de Judée et la Jordanie.</p><p>« C'était une expérience exaltante et inoubliable », a déclaré Bingham à l'atterrissage. « À mon âge, chaque jour est un cadeau, et un saut comme celui-ci est une merveilleuse façon de célébrer la vie. »</p><p>Pour l'événement, Bingham portait une chemise spécialement préparée montrant son soutien aux soldats de Tsahal.</p><p>Nir Wanger, président du Conseil régional de Tamar, s'est dit enthousiasmé par cette visite unique : « Nous avons été ravis d'accueillir l'un des sorciers les plus célèbres du monde. Cela met véritablement en valeur la magie de notre région. »</p><p><em>Gabriel Attal</em></p>
<p>Fox Nation, un service de streaming géré par Fox News Media, a annoncé en mars un accord de partenariat avec le célèbre cinéaste oscarisé Martin Scorsese pour une série de docu-fictions en huit parties « Martin Scorsese Presents: THE SAINTS », qui devrait être diffusée en novembre.</p><p>Scorsese, connu pour ses films classiques comme « Les Affranchis », « Le Loup de Wall Street » et « Taxi Driver », sera le producteur exécutif, l'animateur et le narrateur de la série. Créée par Matti Leshem et écrite par Kent Jones, un collaborateur fréquent de Scorsese, la série met en scène les histoires de huit saints, dont Jeanne d'Arc, Marie-Madeleine et bien d'autres. La série sera réalisée par Elizabeth Chomko.</p><p>Selon l'émission de télévision israélienne « Erev Tov with Guy Pines », l'actrice et mannequin israélienne Dar Zuzovsky incarnera Marie-Madeleine, fidèle disciple de Jésus. L'acteur israélien Amitai Kedar jouera également dans la série aux côtés de Zuzovsky le rôle du roi Hérode, a-t-il révélé dans une interview avec Israel Hayom . Le tournage débutera dans les deux prochaines semaines dans des destinations uniques comme le Maroc. </p><p>« J'ai vécu avec les histoires des saints pendant la majeure partie de ma vie, en réfléchissant à leurs paroles et à leurs actions, en imaginant les mondes dans lesquels ils ont vécu, les choix auxquels ils ont été confrontés, les exemples qu'ils ont donnés », a déclaré Scorsese en mars. « Ce sont les histoires de huit hommes et femmes très différents, chacun d'entre eux ayant vécu des périodes historiques très différentes et luttant pour suivre la voie de l'amour qui leur a été révélée et qui nous a été révélée par les paroles de Jésus dans les Évangiles. Je suis très heureux que ce projet soit en cours et que je travaille avec autant de collaborateurs de confiance et talentueux. »</p><p>Le choix de talents juifs israéliens est remarquable dans le climat actuel, alors que l’antisémitisme monte en flèche dans le monde entier et que les appels à boycotter tout ou quiconque lié à Israël à Hollywood sont monnaie courante. </p><p><em>Gabriel Attal</em></p>
<p>À Rafah, les images d’enfants carbonisés, décapités, de mères endeuillées, de tentes humanitaires consumées par le feu, nous soulèvent le cœur à tous.Ce sont des destins effacés, des vies arrachées, des noms écrits au passé qui viennent tragiquement s’ajouter aux milliers d’autres civils gazaouisLe crime de ces enfants ? Être nés du mauvais côté de la frontière.Fussent-ils nés en Israël qu’une chambre forte les aurait abrités. Fussent-ils nés en Israël qu’une armée leur serait dévouée.Fussent-ils nés en Israël qu’ils jouiraient, comme 2 millions d’Arabes israéliens, de droits et libertés uniques au Moyen-Orient.Fussent-ils nés en Israël que la conscience collective aurait fait de leur protection l’impératif suprême. Mais ces enfants, ces femmes et ces hommes, écrasés sous les décombres, assourdis par le fracas de bombes, sont nés à Gaza, condamnés à subir le sort que leur réserve un régime adossé au Mal.Moins bien armé qu’Israël, moins vaillant que Tsahal, ce régime ne peut espérer de victoire militaire, mais la guerre ne se gagne pas que par les munitions.Plutôt, ce régime à cagoules mise sur un autre atout, bien plus puissant. Cet atout, c’est toi.Toi, qui t’indignes légitimement des souffrances d’innocents.Toi, à qui la logique exhibitionniste des réseaux sociaux impose des images d’une violence inouïe.Toi, qui manifestes pour sortir de la trame tranquille et sage d’une existence en manque de frissons, en manque de cause historique.Toi, dont la crainte d’appartenir au « mauvais côté de l’Histoire » t’amène à te ranger hâtivement du côté des plus faibles, bien que le faible pratique le djihad et le fort, la démocratie libérale. Toi dont la connexion internet se fait malheureusement plus rare lorsque les vies en question sont ouïghoures, iraniennes, kurdes ou encore soudanaises.Oui toi, qui pour t’inscrire dans ton temps et faire l’ostentation de ta vertu humaniste, exiges depuis ton compte Instagram un « cessez-le feu », tu es la carte maîtresse du Hamas.Sans toi, sans tes indignations, sans tes manifestations, sans tes boycotts, sans ton incapacité à distinguer l’émotion de la conviction, les pressions que le monde civilisé impose à Israël s’effondrent, le Hamas s’effondre.Sans toi, les brigades du fléau ne verraient plus d’intérêt à voir en leurs enfants une simple chair à canon <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://sacrificielle.Si">sacrificielle.Si</a> les enfants de Gaza meurent, c’est pour que tu puisses les pleurer.Pour Israël la mort de ces milliers d’âmes innocentes est une inévitable tragédie.Pour le Hamas, c’est une stratégie.S’il te plaît, ne joue pas son jeu. ■ PAR </p><p></p>
<p>Une frappe israélienne contre l'Iran a endommagé des installations de deux bases militaires au sud-est de Téhéran , précédemment liées par des experts à l'ancien programme d'armes nucléaires de l'Iran et à ses efforts de missiles balistiques, selon des images satellites analysées dimanche.</p><p>Certaines structures endommagées se trouvaient sur la base militaire iranienne de Parchin, où l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) soupçonne que des essais d'explosifs hautement puissants liés à des armes nucléaires ont été menés dans le passé. L'Iran maintient que son programme nucléaire est pacifique, même si l'AIEA et les agences de renseignement occidentales affirment que Téhéran avait un programme d'armement actif jusqu'en 2003.</p><p>D'autres dégâts ont été constatés sur la base militaire voisine de Khojir, qui, selon les analystes, abriterait un réseau de tunnels souterrains et des installations de production de missiles.</p><p>L'armée iranienne n'a pas reconnu de dégâts à Khojir ou à Parchin suite à l'attaque israélienne de samedi matin, mais elle a déclaré que l'assaut avait tué quatre soldats iraniens travaillant dans les systèmes de défense aérienne du pays. L'Iran a annoncé dimanche qu'un civil avait également été tué, mais n'a fourni aucun détail.</p><p>Des images satellites révèlent des dégâts sur des installations utilisées pour combiner le combustible solide pour les missiles. Le chercheur David Albright a noté que les images de Parchin montrent des dégâts sur trois bâtiments, dont deux utilisés pour intégrer le combustible solide dans les missiles balistiques. Un autre chercheur a déclaré que les photos satellite de Planet Labs de Parchin indiquent qu'Israël a détruit trois bâtiments utilisés pour la production de missiles balistiques à combustible solide, ainsi qu'un entrepôt. Les images de Khojir montrent que deux bâtiments similaires ont également été détruits.</p><p>On ignore encore combien de sites ont été ciblés par l'attaque israélienne. Aucune image des dégâts n'a été publiée jusqu'à présent par l'armée iranienne.</p><p>Les autorités iraniennes ont identifié les zones touchées comme étant situées dans les provinces d'Ilam, du Khuzestan et de Téhéran. Des champs brûlés étaient visibles sur les images satellites de Planet Labs PBC autour du site de production de gaz naturel de Tange Bijar, dans la province d'Ilam, samedi, bien qu'il n'ait pas été immédiatement clair si cela était lié à l'attaque. La province d'Ilam se trouve à la frontière entre l'Iran et l'Irak, dans l'ouest de l'Iran.</p><p><em>Gabriel Attal</em></p>
<p>Les troupes de Tsahal continuent de mener des raids limités, localisés et ciblés contre des cibles terroristes du Hezbollah dans le sud du Liban.</p><p>L'armée israélienne a mené des opérations contre des infrastructures utilisées par les terroristes pour mener des attaques, localisé des armes appartenant au Hezbollah, mené des frappes contre des agents et détruit des lance-roquettes utilisés pour tirer sur des communautés israéliennes.</p><p>Lors d'un incident, les troupes ont identifié une cellule terroriste opérant à proximité d'une structure militaire du Hezbollah qui représentait une menace pour les troupes. Les troupes ont ordonné à l'armée de l'air israélienne de frapper et d'éliminer la cellule terroriste. Les avions de l'armée de l'air israélienne ont également frappé des dizaines de cibles terroristes, notamment un lanceur utilisé pour tirer des missiles sur Israël, et ont éliminé des dizaines de terroristes en une seule journée.</p><p>Les troupes de Tsahal ont poursuivi leurs raids ciblés dans le centre et le sud de la bande de Gaza, éliminant des terroristes armés et démantelant des infrastructures terroristes. Lors d'un incident, les troupes ont identifié des terroristes à l'intérieur d'une structure piégée d'explosifs à proximité et ont ordonné à l'armée de l'air israélienne de frapper et d'éliminer les terroristes.</p><p>A Jabaliya, des dizaines de terroristes ont été éliminés au cours d'opérations terrestres et aériennes. Aux côtés de l'ISA, les troupes poursuivent leurs efforts pour évacuer les civils vers des zones plus sûres, malgré les tentatives délibérées du Hamas d'empêcher les civils de quitter les zones de combat. Les troupes ont également inspecté et démantelé des tunnels souterrains, localisant de grandes quantités d'armes.</p><p><em>Gabriel Attal</em></p>
<p>Voilà une question qui paraît saugrenue. Depuis novembre 2020, Donald Trump ne cesse pas d’affirmer, haut et fort, qu’il a remporté les élections présidentielles, que son adversaire démocrate lui a volé la victoire, qu’il prendra une revanche éclatante en novembre 2024. Et pourtant, ses adversaires politiquesne cessent pas, eux, de tout faire pour l’empêcher d’être candidat. La Cour suprême du Colorado, composée de 7 juges qu’a nommés le gouverneur démocrate de l’État, a rendu un arrêt qui a bouleversé le monde politique. Un arrêt voté par quatre juges, rejeté par trois autres. Elle a déclaré que Donald Trump ne peut pas être candidat à la présidence. Il n’aurait pas le droit de concourir dans la primaire républicaine de l’État. Pourquoi ? Parce que l’article 3 du 14ème amendement l’exclut de la vie politique, plus précisément du tournoi électoral qui commencera, la semaine prochaine, avec les caucus de l’Iowa et se poursuivra, de primaires en primaires, jusqu’aux conventions nationales des partis qui désigneront leurs candidats à la présidence. En un mot, Trump ne pourrait pas prendre sa revanche sur Joe Biden. Il serait contraint d’assister en spectateur à la bataille des élections présidentielles. On devine aisément que ce serait, dans la vie politique des États-Unis, un bouleversement inimaginable, un véritable cataclysme. D’ailleurs, le Colorado n’est pas le seul des 50 États à prendre une décision quasiment révolutionnaire. D’autres États ont engagé une procédure identique, sous une forme ou sous une autre, sans aller jusqu’à rendre un arrêt identique à celui du Colorado. Des États ont déjà rejeté l’hypothèse ou bien restent dans l’expectative. Il va de soi que l’exclusion de Donald Trump devra être confirmée par la Cour suprême des États-Unis – composée, elle, de 9 juges, dont trois ont été nommés… par le président Donald Trump. L’embrouillamini est total. Il mêle des considérations politiques, locales et juridiques. À vrai dire, il témoigne surtout des profondes divisions qui fracturent la vie politique aux États-Unis et du bouleversement qu’ont provoqué la candidature, la campagne électorale et les arguments (répétés inlassablement) de Trump. Les 4 juges du Colorado prennent appui sur le 14ème amendement à la Constitution fédérale qui a été ratifié en 1868 – oui, il y a 156 ans. La guerre de Sécession avait pris fi n en 1865. L’article 3 dispose que « Nul ne sera sénateur ou représentant au Congrès, ou électeur des président et vice-président (…) qui, après avoir prêté serment (…) de défendre la Constitution des États-Unis, (…) aura pris part à une insurrection ou à une rébellion (..) ou donné aide ou secours à leurs ennemis ». L’amendement a été appliqué, en 1875, dix ans après la fin du conflit, à l’élection au Sénat de Jefferson Davis qui avait présidé la Confédération des États du Sud. On notera que dans le texte de l’amendement ne figure pas la fonction présidentielle ni la candidature à cette fonction. Il n’empêche que, dès le 10 janvier 2021, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, demande à ses collègues d’appliquer l’article 3 à Donald Trump qui cessera d’être président des États-Unis le 20 janvier. Il aurait, le 6 janvier, incité la foule de ses supporters à manifester violemment autour et dans le Capitole. Ce n’est pas cette procédure qui est appliquée, mais un procès en « impeachment », voté par les élus démocrates et par 10 élus républicains. Le procès devant la Chambre commence le 25 janvier. Conformément à la Constitution, le Sénat est saisi par la Chambre. La majorité des deux tiers n’est pas atteinte : 57 sénateurs condamnent Trump, et 43 refusent de le condamner. </p><p>En conséquence, la Cour suprême du Colorado peut faire référence à « l’impeachment » de 2021 (le deuxième qui frappe la présidence de Trump). Mais la situation est-elle aujourd’hui identique à celle d’il y a trois ans ? Réponse d’un juriste libéral : « C’est aux électeurs de bloquer Trump. Les mots magiques du passé ne nous sauveront pas ». Protestation d’un élu républicain du New Hampshire : « Empêcher les gens de voter pour qui ils veulent voter est un argument de type république bananière soviétique ».Est-il démocratique de « court-circuiter les urnes » ? Le procès en impeachment de 2021 n’est-il pas suffisant ? N’a-t-il pas répondu aux exigences de la Constitution et faut-il en revenir au 14ème amendement qui, au surplus, ne mentionne pas la fonction présidentielle ?C’est à la Cour suprême des États-Unis de trancher. Pour le moment, les juges ne sont pas pressés de prendre position. Pendant ce temps, les primaires se dérouleront comme prévu – et dans le Colorado, un État à majorité démocrate, la candidature de Trump restera le choix de la minorité républicaine. Dans les autres États, le débat ne bouleversera pas la vie politique.À moins que dans cette Amérique profondément fracturée, il ne renforce le soutien des républicains en faveur d’un candidat qui fait peur à l’autre camp. En un mot, le Colorado et les États qui pourraient l’imiter contribueront, peut-être, à servir les ambitions de Donald Trump et à préparer sa victoire. ■ par André Kaspi </p><p></p>
<p>Eden Golan, la représentante d'Israël au Concours Eurovision de la chanson 2024 en mai dernier, est connue pour les mèches rose rougeâtre qui ornent ses longs cheveux, mais elle a révélé dans un post Instagram jeudi qu'elle avait couvert ses tresses emblématiques avec une perruque blonde lors d'un voyage autour de Malmö, en Suède , où se déroulait le concours - pour sauver sa vie.</p><p>À côté d'une photo d'elle portant une perruque blonde et des lunettes - qu'elle ne porte pas habituellement - elle a écrit : "Cela fait exactement deux mois depuis le Concours Eurovision de la chanson, et alors que je parcourais la pellicule de mon appareil photo l'autre soir, je suis tombée sur cette photo et j'ai voulu la partager avec vous."</p><p>« Sur le moment, je trouvais ça drôle, mais je ne me rendais pas compte à quel point c'était effrayant et dangereux. Beaucoup de gens savent que nous étions entourés de la meilleure sécurité, mais ils ne savaient pas que je devais m'habiller pour le peu de temps que nous passions à l'extérieur de l'hôtel.</p><p>« C'est triste de revenir à une époque où une femme juive israélienne doit cacher une partie de son identité pour éviter d'être blessée. C'est certainement un moment que je n'oublierai jamais pour le reste de ma vie. Je sais que des jours meilleurs nous attendent❤️️ »</p><p>Alors que tout est bien qui finit bien pour la fauvette à bec court, arrivée cinquième au classement général et deuxième au vote du public malgré les appels généralisés pour qu'elle soit exclue de la compétition parce qu'elle représentait Israël, en mai dernier, elle se battait non seulement pour sa place au classement final, mais aussi pour rester en vie.</p><p>Golan, son entourage et toute la délégation israélienne étaient surveillés par le Service de sécurité générale d'Israël, également connu sous le nom de Shin Bet, à un niveau sans précédent que l'agence a surnommé « Opération Ouragan », d'après la chanson officielle israélienne, « Ouragan », interprétée par Golan.</p><p>La chanson commémorait le massacre de plus de 1 200 personnes et l'enlèvement de 250 autres par le Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre, notamment lors du festival de musique Nova. Les responsables de la sécurité ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour s'assurer qu'aucun Israélien ne soit victime des terroristes lors de la compétition de l'Eurovision, et Ronen Bar, le chef du Shin Bet, s'est rendu personnellement à Malmö pour inspecter les mesures de sécurité avant le concours.</p><p><strong>Autres mesures pour assurer la sécurité du Golan</strong><br>Il a été conseillé à Golan et à sa délégation de rester dans leurs chambres d'hôtel lorsqu'elles ne sont pas en compétition ou en répétition, même si, comme pour les Jeux olympiques, la compétition est censée être une opportunité pour les jeunes concurrents de se mêler et d'explorer la ville hôte.</p><p>A l'issue de la compétition, un responsable du Shin Bet a déclaré à Ynet : « Assurer la sécurité de la délégation israélienne en temps de guerre a été une victoire pour Eden et pour l'ensemble du pays. Malgré les menaces, les protestations et l'atmosphère tendue, l'opération s'est terminée du mieux qu'elle pouvait. »</p><p>Malgré les menaces, Golan s’est comportée avec un sang-froid surnaturel tout au long du concours, gagnant les éloges du monde entier. Bien qu’Israël n’ait pas de famille royale officielle, Golan a prouvé de manière officieuse qu’elle était digne du titre de « Reine de cœur », auquel la princesse Diana avait un jour aspiré.</p><p>La photo qu'elle a postée d'elle-même déguisée et son expression insouciante montrent également à quel point elle est joueuse et qu'elle peut arborer de nombreux looks différents. Peut-être qu'un réalisateur sera inspiré pour lui confier un rôle dans une comédie romantique, où les déguisements font souvent partie de l'intrigue.</p>
<p>Haïm Nisenbaum offre une annalyse sur la fête de pourrim au micro de Raphy Marciano sur Radio J; Une exploration de l'essence de cette fête qui révèle des enseignements d'une pertinence intemporelle pour les Juifs du monde entier.</p><p>Dès le début, le rabbin Haïm Nisenbaum souligne l'unicité de Pourim, une fête où les Juifs se trouvent en exil, une situation qui résonne toujours aujourd'hui. Pourim ne se limite selon lui à une célébration historique, mais transcende les âges pour offrir des leçons vitales pour notre époque.</p><p>Au cœur de Pourim se trouve donc l'idée d'unité. Il souligne l'importance de l'unité, illustrée par les actions d'Esther et de Mordékhaï, qui rassemblent les Juifs dans un moment de crise. Cette idée montre que la force réside dans la conscience collective de l'identité juive.</p><p>L'identité juive, c'est aussi la résilience face à l'adversité. L'histoire de Pourim rappelle que malgré les menaces extérieures, le peuple juif persiste, porté par sa foi et sa confiance en Dieu. Même en exil, les Juifs trouvent la force de se réjouir, démontrant ainsi que la joie est un acte de résistance contre les forces du mal.</p><p>Cette joie, toutefois, n'est pas dénuée de sens. Elle est profonde, ancrée dans la conscience de l'identité juive et dans la confiance en la promesse de libération. Le rabbin Nisenbaum suggère même d'inclure dans nos festivités une pensée pour les otages encore retenus, montrant ainsi que la joie de Pourim est une joie solidaire et inclusive.</p><p>Enfin, l'échange souligne l'importance de l'altérité et de la pluralité au sein de l'unité juive. Tout en célébrant notre identité commune, nous devons reconnaître et respecter nos différences individuelles, car c'est dans cette diversité que réside notre force collective.</p><p>Ainsi, à travers l'histoire de Pourim, le rabbin Haïm Nisenbaum nous rappelle que <strong>l'unité, l'identité et la joie</strong> sont des piliers essentiels de la vie juive, offrant des enseignements précieux pour notre époque. En ces temps difficiles pour tous, la leçon de Pourim résonne comme un phare d'espoir et de résilience pour tous les Juifs du monde entier.</p>
<p>Selon le ministre de l’intérieur, le niveau élevé de la menace terroriste et les tensions au plan international "exigent le maintien d'une extrême vigilance". Gérald Darmanin a adressé un message dans ce sens aux forces de l’ordre et demandé une "limitation du nombre d'accès aux lieux de culte". Il réclame aussi "l'attention particulière portée aux véhicules en stationnement à proximité des lieux de rassemblement ou de culte". Le ministre de l'intérieur a également exigé une visibilité policière accrue durant les moments d'arrivée et de départ des fidèles pour les différents rassemblements et offices religieux.</p>
<p>La France a interdit aux entreprises israéliennes de participer à un prochain salon militaire naval, ont indiqué deux sources au courant du dossier, le dernier incident en date mettant en évidence des relations de plus en plus tendues entre les deux alliés.</p><p>Paris avait déjà interdit aux entreprises israéliennes de participer à un salon militaire en début d’année. Le ministère français des Armées avait alors déclaré que les conditions n’étaient plus réunies pour que les entreprises israéliennes puissent y participer alors que le président Emmanuel Macron « appelle Israël à cesser ses opérations à Gaza ».</p><p>Le ministère français de la Défense, le ministère français des Affaires étrangères, l'ambassade d'Israël et Euronaval, qui organise le salon naval annuel du 4 au 7 novembre, n'ont pas répondu aux demandes de commentaires.</p>
<p>Stéphane Le Rudulier, sénateur des Bouches-du-Rhône, était l'invité de Christophe Barbier ce mardi matin dans l'émission "Le Barbier du matin" sur Radio J dans le 6-9 d'Ilana Ferhadian. Il est revenu sur l'actalité politique. "Notre code pénal n’a pas défini l’antisémitisme. C’est juste une circonstance aggravante d’autres délits. On doit inscrire dans le code pénal le délit d’antisémitisme. (...) On a mis des peines planchers pour condamner les actes antisémites. Notamment à travers les réseaux sociaux", a déclaré le sénateur.</p><p>"Il ne faut pas compter sur LFI quand on voit les propos de M. Mélenchon depuis le 7 octobre. L’islamisme et l’extrême-gauche ont une responsabilité énorme", a t-il ajouté. "Ce sont des groupuscules qui n’ont rien à faire dans l’arc républicain. L’antisémitisme c’est la haine de l’autre. En démocratie on ne peut haïr l’autre. On débat sans exclure, or c’est ce que font Mélenchon ou le NPA."</p><p>A propos des guerres à Gaza et au Liban menées par Israël, Stéphane Le Rudulier a souligné : "Clairement, De Villepin, sa stratégie est haro sur Israël, on a bien compris de quel côté il était. (...) Mettre sur le même pied d’égalité ce qui s’est passé le 7 octobre et la réplique d’Israël est une faute politique majeure."</p>
<p>Le Dr Daniel Guggenheim expose à Cathy Choukroun les problématiques économiques face à la guerre que mène Israël vis à vis de l’Iran. La dégradation de la note de Moody’s si elle place Israël sur le meme plan que la Thaïlande quant à sa capacité d’endettement, dans la réalité il semblerait que l’économie israélienne résiste encore. Quand au ciel israélien cette periode sur le plan sécuritaire complexe n’a pas empêché Israir de se positionner comme un concurrent sérieux face à El Al et Arkia.</p>
<p>Le journaliste Guillaume Durand pour son livre "Bande à part" aux éditions Plon, était l'invité de Christophe Barbier ce vendredi matin à 7h45 dans l'émission "Le Barbier du matin" sur <em>Radio J</em> dans le 6-9 d'Ilana Ferhadian. Il est revenu sur l'actualité politique. </p><p>"Il y a un besoin de radicalité dans ce pays, qui s’incarne en Jean-Luc Mélenchon, qui est irrationnel et refuse le capitalisme, la façon dont le monde fonctionne", a t-il affirmé.</p><p>"Les Français ont élu 8 présidents de la République et ils les ont tous virés, à commencer par le général De Gaulle."</p><p>"Il y a une âme, une identité, une pulsion française qui ne correspond pas du tout à l’art du compromis que pratiquent nos voisins", a déclaré Guillaume Durand à propos de la période électorale récente avec les Européennes et les Législatives. "Nous sommes à la périphérie de la gloire. On l’a vu avec la Covid, on le voit avec l’IA."</p><p>"Dominique De Villepin est une sorte de tragédien égaré en politique."</p>
<p>Yoav Gallant, le ministre de la Défense, a effectué ce matin (vendredi) une viste à Tsfat, qui subit des alertes à la roquette à répétition ces derniers jours.</p><p>Le ministre s’est d’abord rendu sur les lieux de la chute d’un débris de missile cette semaine et a évalué les dégâts accompagné par le maire de la ville, Yossi Kakoun.</p><p>Par la suite, il a tenu une réunion d’évaluation de la situation dans le centre de commandement d’urgence de la ville avec des responsables de Tsahal, de la police et du Maguen David Adom.</p><p>Gallant a félicité les habitants de Tsfat pour leur patience et leur sang-froid et a rappelé que le respect des consignes du Commandement du Front intérieur sauvait des vies.</p><p>Il a déclaré: ”Nous continuons et augmentons l’effort pour garantir la sécurité de toutes les localités du nord. Nous nous engageons à ramener en sécurité ceux qui ont dû quitter leur maison et à leur garantir la sécurité qui leur est dûe”.d”</p>
<p>Le Premier ministre Binyamin Netanyahou et son épouse Sara ont atterri hier soir (jeudi) à New York. Cet après-midi, le Premier ministre prononcera son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies.</p><p>A son arrivée, Sara Netanyahou s’est rendue sur la tombe du Rabbi de Loubavitch aves des familles d’otages pour prier. Elle a allumé des bougies et prié pour le retour des otages et les soldats de Tsahal.</p>
<p>Guidon Saar et son parti, Hayamin Hamamla’hti, ont accepté de rejoindre la coalition. Saar est nommé ministre sans portefeuille et siègera au cabinet de sécurité.</p><p>Binyamin Netanyahou et Guidon Saar l’ont annoncé ce soir (dimanche) lors d’une déclaration commune.</p><p>Les deux hommes ont insisté sur l’importance de la période que traverse le pays et les défis auxquels il doit faire face impliquant la nécessité d’une union au sein du peuple.</p><p>”Ce n’est pas un secret qu’entre nous il y a eu des querelles par le passé”, a déclaré Netanyahou, ”mais depuis le 7 octobre, nous avons tous les deux mis de côté les prises du passé. Nous travaillerons ensemble, main dans la main, et j’ai l’intention de m’aider de lui dans les forums qui influent sur la gestion de la guerre”.</p><p>Guidon Saar, quant à lui, a expliqué: ”Dans la situation actuelle, après avoir pesé les choses, je suis arrivé à la conclusion qu’il n’y avait aucune utilité à rester dans l’opposition. Nous avons devant nous des décisions qui ne sont pas simples. Je crois que nous saurons être forts si nous prenons les bonnes décisions, nous garantirons l’avenir d’Israël”.</p><p>Il y a deux semaines, le nom de Guidon Saar avait sérieusement circulé <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://lphinfo.com/guidon-saar-pour-remplacer-yoav-gallant-une-rumeur-qui-se-confirme/">pour remplacer Yoav Gallant</a> au poste de ministre de la Défense. Finalement, après une série d’opérations impressionnantes au Liban mais aussi au Yémen, avec notamment l’attaque des beepers et l’élimination de Nasrallah, Gallant est, pour le moment, maintenu à son poste.</p><p>La coalition gagne quatre sièges et par la même occasion, Itamar Ben Gvir et son parti Otsma Yehoudit ne disposent plus de droit de veto au sein de cette coalition et menacer de faire tomber le gouvernement à chaque querelle interne.</p><p> </p><p>Rappelons que Guidon Saar avait intégré la coalition d’urgence nationale avec Benny Gantz au lendemain du 7 octobre avant de la quitter le 12 mars dernier<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://lphinfo.com/guidon-saar-met-fin-a-son-partenariat-avec-benny-gantz/"> en mettant fin à son partenariat avec le parti de Gantz</a>.</p>
<p>Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a atterri à New York ce jeudi soir. A sa descente d’avion, en compagnie de son épouse Sara, il a été accueilli par l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Mike Herzog, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, et le consul général d’Israël à New York, Ofir Akunis.</p><p>Au micro des médias, il a déclaré : « Je suis ici pour une visite importante à l’ONU, avec des familles d’otages que nous n’oublions pas un instant et la délégation israélienne, afin de porter la parole d’Israël au monde ».</p><p>Il a ajouté : « C’est toujours important, et plus particulièrement encore en ce moment. Pendant le vol, j’ai donné mon accord pour l’élimination du chef de l’unité de drones (du Hezbollah), et sur d’autres choses également, et il a été éliminé ».</p><p>Netanyahou a encore précisé : « Ma politique, notre politique, est claire : nous continuons à frapper le Hezbollah de toutes nos forces. Nous n’arrêterons pas tant que nous n’aurons pas atteint tous nos objectifs, d’abord et avant tout, le retour en toute sécurité des résidents du Nord dans leurs foyers. C’est notre politique, et cela doit être clair pour tout le monde ».</p><p>Le Premier ministre était accompagné par des représentants de familles d’otages toujours retenus par le Hamas à Gaza : Sharon Sharabi, frère de Yossi Sharabi, Eli Shtevi, père d’Idan, Yifat Heiman, mère d’Inbar, Salem al-Atrash, frère du soldat Muhammad al-Atrash, Yizhar Lifshitz, fils d’Oded et Yaakov Samrano, père de Yonatan z”l.</p>
<p>L’ancien Premier ministre, Naftali Bennett, a annoncé cette semaine lors d’un meeting avec la communauté juive de Montréal qu’il avait l’intention de revenir en politique ”plus tôt que prévu”.</p><p>Il a expliqué que lorsqu’il a quitté ses fonctions de Premier ministre, il avait convenu avec son épouse, Guilat, qu’il ne reviendrait pas en politique avant que le plus jeune de leurs enfants n’ait atteint l’âge de 15 ans et ce après qu’ils aient subi du harcèlement et des brimades ces dernières années. Le benjamin de la famille Bennett a aujourd’hui 12 ans.</p><p>Mais Naftali Bennett a expliqué qu’en raison de la situation extrême dans laquelle se trouvait Israël, il avait l’intention d’avancer la date de son retour en politique. Il a affirmé que le gouvernement actuel devait être remplacé par un gouvernement qui allierait la gauche et la droite, les religieux et les laïcs.</p><p>Ces dernières semaines, il a, d’ailleurs, effectué une tournée en Amérique du nord lors de laquelle il a récolté de fonds qui lui serviront pour son retour sur la scène politique israélienne.<br>Les participants au meeting à Montréal, des Israéliens exilés pour la plupart, ont affirmé que l’ancien Premier ministre était ”totalement en campagne”.</p>
<p>Alors que selon des responsables américains, le cessez-le-feu de 21 jours proposé par Joe Biden et Emmanuel Macron, devrait entrer en vigueur entre Israël et le Hezbollah dans les prochaines heures, de nombreuses voix s’élèvent au sein de la coalition pour dénoncer cette éventualité.</p><p>Le ministre Micky Zohar (Likoud) a déclaré: ”Un cessez-le-feu sans contrepartie significative de la part du Hezbollah serait une grave erreur qui mettrait en péril les grands acquis sécuritaires d’Israël de ces derniers jours. J’espère vraiment que ces informations sont inexactes. Nous devons continuer de toutes nos forces”.</p><p>Le député Moshé Saada (Likoud): ”Hier à peine le cabinet du Premier ministre nous assurait que s’il devait y avoir des négociations elles se dérouleraient parallèlement aux opérations militaires. Alors premièrement, il ne doit pas y avoir de négociations mais uniquement la poursuite des coups puissants sur le Hezbollah. Les citoyens israéliens sont prêts à faire preuve de patience à condition que cette menace existentielle soit définitivement éliminée. Deuxièmement, si les informations rapportées sont exactes, le Premier ministre a l’intention d’accepter un cessez-le-feu et de commencer à négocier avec une organisation d’assassins pour parvenir à un accord qui ne vaudra même pas le papier sur lequel il sera écrit, c’est une grave erreur de gestion de l’événement et l’Etat d’Israël paiera encore le prix cher”.</p><p>Le ministre Betsalel Smotrich (Hatsionout Hadatit): ”Il n’y a qu’un seul scénarion pour terminer la campagne au nord: écraser le Hezbollah, anihiler ses capacités de nuire aux habitants du nord. Nous n’avons pas le droit de donner du temps à l’ennemi pour restaurer ses capacités et se relever des coups importants qu’il a pris”.</p><p>La ministre Orit Struck (Hatsionout Hadatit) s’est aussi exprimée sur ce sujet: ”Nous n’avons pas de mandat pour un cessez-le-feu. Ni de 21 jours, ni même de 21 heures. Le Hezbollah a transformé le Liban en baril de poudre. La résolution 1701 a pris en otage les habitants du nord et ceux qui sont déplacés dans leur propre pays. Il ne faut pas revenir sur les mêmes erreurs, nous ne devons pas nous arrêter avant d’avoir réglé la situation”.</p><p>Le député Almog Cohen (Otsma Yehoudit): ”Un accord de soumission de 21 jours qui se terminera au plus fort de la campagne électorale aux Etats-Unis serait une catastrophe nationale et marquerait le passage à une position de ”tolérance” de Gaza au Liban. Nous n’avons pas d’autre mandat que celui de faire plier le Hezbollah et de le repousser jusqu’à la ligne du Litani. Les habitants du nord ne rentreront pas chez eux en attendant que la force Redouan vienne massacrer leurs enfants”.</p><p>Le parti Otsma Yehoudit a indiqué tenir une réunion d’urgence suite aux informations rapportant l’imminence d’un cessez-le-feu.</p><p>Du côté de l’opposition, Yaïr Lapid a manifesté son soutien à la proposition de cessez-le-feu mais avec un aménagement: ”L’Etat d’Israël doit annoncer dès ce matin qu’il accepte la proposition Biden-Macron d’un cessez-le-feu mais uniquement pour 7 jours afin de ne pas permettre au Hezbollah de restaurer ses capacités. Nous n’accepterons aucune proposition qui ne comprenne pas l’éloignement du Hezbollah de notre frontière nord”.</p>
<p>Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a fait une déclaration aux médias depuis le quartier général de l’armée de l’Air installé dans les sous-sols de la Kirya de Tel Aviv. Il se trouvait en compagnie du ministre de la Défense Yoav Gallant, du chef d’état-major Herzi Halevy, du commandant de l’armée de l’Air Tomer Bar et du secrétaire militaire du Premier ministre, le général Roman Gofman.</p><p>Netanyahou a déclaré : « Pour ceux qui n’ont pas encore compris, je tiens à clarifier la politique adoptée par Israël : nous n’attendons pas la menace, nous la devançons. Partout et à tout instant. Nous éliminons des hauts responsables, nous éliminons des terroristes, nous détruisons des missiles, nous continuons et nous avons encore tout un programme devant nous ».</p><p>Il a ajouté : « Ceux qui tentent de nous atteindre, nous les frapperons encore plus fort. Je me suis engagé à changer l’équilibre de la sécurité, l’équilibre des forces dans le nord et c’est exactement ce que nous faisons. Nous détruisons des milliers de missiles et de roquettes visant les villes d’Israël et les civils israéliens ».</p><p>Binyamin Netanyahou a conclu en indiquant : « Nous allons vivre des journées difficiles. Je vous demande, citoyens d’Israël, deux choses : premièrement, d’obéir aux instructions du Commandement du Front intérieur, cela sauve des vies. Et deuxièmement, de faire front commun avec détermination, responsabilité et, bien sûr, patience. Ensemble, nous tiendrons bon, ensemble nous combattrons, et avec l’aide de Dieu, nous gagnerons ensemble ».</p><p>Le chef d’état-major de Tsahal et le commandant de l’armée de l’air ont précisé que l’aviation israélienne avait attaqué plus de 800 cibles terroristes du Hezbollah.</p>
<p>Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, était auditionné aujourd’hui (dimanche), à huis clos, devant la commission Affaires étrangères et sécurité de la Knesset.<br>Il a évoqué les dernières évolutions sur les différents fronts et les perspectives.</p><p> </p><h2><strong>Front sud</strong></h2><p>Le Premier ministre a indiqué que des réflexions et des tentatives étaient menées pour que le Hamas ne contrôle plus l’aide humanitaire dans la Bande de Gaza. Il a reconnu qu’il s’agissait d’une question centrale. Le général Eliezer Toledano a pour mission de présenter plusieurs plans à l’échelon politique afin de régler cette problématique déterminante.<br>Netanyahou a expliqué devant les députés de la commission qu’il était opposé à un gouvernement militaire israélien dans la Bande de Gaza. Il a déclaré que des tentatives de confier la gestion humanitaire à des tribus gazaouies non affiliées au Hamas avaient été mises en oeuvre mais ont toutes échoué. Le Premier ministre a promis que d’autres solutions seraient appliquées.</p><p>Par ailleurs, il a affirmé que le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://lphinfo.com/le-plan-des-generaux-pour-contraindre-sinouar-a-rendre-les-otages/">”plan des généraux”</a> préconisant une occupation du nord de la Bande de Gaza était à l’étude.</p><p>Sur l’accord de libération des otages, Netanyahou a déclaré: ”Le Hamas a demandé 26 fois des changements dans le texte de l’accord, nous n’avons jamais rien demandé”.</p><p>Le Premier ministre a indiqué qu’environ la moitié des 101 otages était encore en vie.</p><p> </p><h2><strong>Front nord</strong></h2><p>Le Premier ministre a reconnu qu’il n’avait pas voulu lancer une guerre contre le Hezbollah le 8 octobre: ”Si j’avais ordonné une attaque, nous n’aurions pas pu frapper le sud et ramener des otages. Nous avons là-bas des missions importantes”.</p><p>Pour Netanyahou les deux fronts sont liés. D’après lui, la pression sur le Hezbollah et son affaiblissement signifieront à Sinouar qu’il ne réussira pas à déclencher une guerre généralisée, ce qui l’incitera à faire des compromis sur un accord de libération des otages.</p><p>Le Premier ministre a affirmé que les différentes actions de Tsahal ces derniers jours au Liban permettaient d’éloigner le Hezbollah de la frontière. ”Nous allons leur couper les mains et les pieds jusqu’à ce qu’ils ne nous attaquent plus”, a déclaré Binyamin Netanyahou.</p>
<p>Le géant suédois, Ikea, devait acquérir un terrain à Ashdod pour y ouvrir un magasin. Mais on apprend que l’accord a été annulé par la franchise israélienne.</p><p>Ari Real Estate, contrôlée par l’entrepreneur Tzachi Abu, a annoncé aujourd’hui l’annulation de l’accord signé il y a environ un an et demi.</p><p>Selon l’accord initial, le groupe Bronfman Fisher et le fonds JTLV étaient censés acheter la moitié des actions de la société propriétaire du terrain pour 226 millions de shekels, tandis que la part d’Ari Real Estate était censée s’élever à 113 millions de shekels.</p><p>Les raisons de l’annulation de l’accord, selon les représentants des franchisés, proviennent de la situation sécuritaire tendue ainsi que des retards bureaucratiques. En particulier, le retard dans l’obtention de l’approbation du comité local de planification et de construction a été un facteur décisif dans la décision.</p><p>En raison de l’annulation de la transaction, Ari Real Estate devrait perdre des revenus annuels potentiels pouvant atteindre 120 millions de shekels. En outre, la société devra restituer une avance de 37,5 millions de shekels aux acheteurs.</p><p>Malgré le retrait de l’accord, Ari Real Estate a annoncé qu’elle continuerait à travailler pour délivrer un permis de construire et négocierait avec la famille Bronfman pour conclure un contrat de location afin d’ouvrir le magasin.</p><p>L’annulation de l’accord constitue un coup dur pour les projets de développement d’Ashdod et pour les consommateurs de la région, qui attendaient cette succursale d’IKEA.</p>
<p>Enfant d’un siècle marqué par la tragédie et la domination américaine, ce « géant de la diplomatie » a disparu le 29 novembre, non sans laisser derrière lui une trace profonde et un vade-mecum de l’action publique, dans un champ international marqué par l’extension des zones de conflictualité, notamment au Proche-Orient.</p><p>Il était l’une des figures du XXe siècle, l’une des incarnations de la puissance américaine, respectée et redoutée, écoutée mais parfois rejetée, dénoncée, notamment au Moyen-Orient et en Amérique du Sud. Conseiller à la sécurité nationale de Richard Nixon, fonction qu’il cumula à partir de 1973 avec celle de secrétaire d’État américain, Henry Kissinger s’est éteint le 29 novembre, à l’âge de 100 ans, dans sa maison du Connecticut. Cet enfant du siècle laisse derrière lui la marque d’un «acteur et d’un penseur exceptionnel de l’histoire américaine et mondiale dont la trace est encore présente dans l’ordre du monde », pour reprendre les termes choisis par l’Élysée pour lui rendre hommage.Sur les affres et les défis du siècle en cours, le « docteur Kissinger » continuait en effet à se pencher, avec le même réalisme, le même pragmatisme qui caractérisa son action à la tête de la diplomatie américaine, des négociations entre Israël et l’Égypte qui suivirent la guerre de Kippour en 1973 à la signature d'un cessez-le-feu avec le Vietnam, qui lui valut le prix Nobel de la paix 1975 et des critiques <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://vigoureuses.La">vigoureuses.La</a> nouvelle rivalité sino-américa...</p>
<p>«Mais ils sont où ? Les artistes, les footballeurs ou les écrivains », s’insurge le publicitaire Frank Tapiro. Face à la majorité silencieuse, trop peu se sont exprimés. Dans Le Point, ils ne sont qu’une dizaine du milieu artistique à avoir signé la tribune intitulée « Libérez les otages ! ». Parmi eux, Dominique Farrugia et Charlotte Gainsbourg. Sur les réseaux sociaux ou les plateaux télévisés, les soutiens se font rares : « si les victimes n’étaient ni juives ni israéliennes,il n’y aurait pas de problème de soutien », assure Frank Tapiro. Seuls quelques-uns ont répondu présent à la marche de solidarité organisée par le CRIF, comme l’animateur Arthur qui avait déclaré être « sidéré par le silence de ses camarades ». Éric Toledano et Olivier Nakache, invités sur le plateau de France 2 pour la sortie de leur nouveau film, ont rendu hommage aux victimes. Philippe Lellouche, Enrico Macias, Géraldine Nakache, Tomer Sisley, Sophia Aram ou encore Vincent Lindon ont, eux aussi, exprimé leur soutien.« Aujourd’hui, en France et dans le monde, les gens ont peur de soutenir les victimes quand elles sont juives car ils estiment au fond d’eux qu’Israël et les juifs sont coupables », analyse Frank Tapiro. Dans une interview au journal Le Monde, le rabbin Delphine Horvilleur a commenté : « j’ai le sentiment que beaucoup de gens sont otages idéologiquement, otages par leur silence, otages de l’idéologie criminelle du Hamas et de ses alliés ». « Ils ont peur de rendre hommage et ainsi ne pas avoir joué la cause palestinienne », observe le publicitaire. Dans ses prises de parole, il propose aux personnalités de dire : « quelle que soit votre opinion, nous sommes tous et toutes contre le terrorisme ». « Même ce message-là n’est pas partagé. Cela veut bien dire qu’ils sont complices », regrette-t-il. Sur d’autres sujets, y compris lors du séisme au Maroc, « les artistes (étaient) pourtant les premiers à réagir », s’alarme-t-il, « y comprisau sein de la communauté juive ».« Contre le camp de la majorité silencieuse, j’ai choisi la minorité bavarde », affirmait Guy Bedos.Un silence toujours d’actualité. Mathilde Muschel</p><p></p>
<p>Après <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://lphinfo.com/lagence-moodys-baisse-la-note-de-credit-disrael/">Moody’s</a> c’est l’agence de notation S&P qui a décidé de baisser la note de crédit d’Israël, la passant de A+ à A- avec une prévision négative.</p><p>L’agence explique cette dégradation par la détérioration de la situation sécuritaire, en particulier sur le front nord, ces derniers jours. Elle estime que ce conflit peut s’étendre dans la longueur et devenir de plus en plus intense.</p><p>Notons que la décision de S&P ne devait être rendue que dans cinq semaines mais l’agence a tenu à l’avancer en raison des récents développements liés à la guerre, ”en raison de l’augmentation significative des risques géopolitiques et sécuritaires en Israël”, précise l’agence.</p><p>Elle ajoute: ”L’agence estime que la guerre à Gaza et l’escalade du conflit au nord avec la possibilité d’une offensive terrestre sont susceptibles de se poursuivre en 2025 avec un risque de réaction contre l’Etat d’Israël. De ce fait, l’agence anticipe une reprise économique tardive en Israël et a donc revu à la baisse ses prévisions de croissance réelle à un taux de 0 % en 2024 et de 2,2 % en 2025”.</p><p>S&P prévoit un déficit budgétaire de 9% du PIB en Israël cette année et de 6% pour l’année prochaine.</p><p>Malgré la dégradation de la note, l’agence souligne: ”Israël a historiquement connu des taux de croissance élevés et s’est rapidement remis des crises précédentes. Le pays a un niveau de revenu par habitant élevé, et l’agence note que l’accent mis par l’économie sur l’exportation de services de haute technologie offre également une plus grande capacité à certains travailleurs de travailler à distance. ce qui pourrait réduire partiellement l’impact des perturbations de la sécurité sur l’économie locale”.</p>
<p>En cette veille de Rosh Hashana, les principaux indicateurs de la bourse de Tel Aviv affichent une hausse annuelle moyenne de 13%. Ces taux sont supérieurs à plusieurs places boursières importantes dans le monde.</p><p>Le marché obligataire a constitué pendant l’année écoulée une source importante de récoltes de fonds en particulier pour les sociétés immobilières et financières.</p><p>Les investisseurs étrangers ont recommencé à acheter des actions sur le marché boursier de Tel Aviv lors du dernier trimestre de l’année 5784 pour un montant de 3 milliards de shekels net. Les investisseurs institutionnels ont continué leurs investissements tout au long de l’année et les ont même augmentés pour un total de 10 milliards de shekels.</p>
<p>Depuis le début de la guerre, environ 853 000 touristes sont entrés, principalement en provenance (par ordre décroissant) des États-Unis, de France, du Royaume-Uni, de Russie et des Philippines.</p><p>La plupart des touristes en Israël au cours de l’année écoulée étaient juifs. Environ 44 % sont venus rendre visite à des amis et à des membres de leur famille, 28 % ont indiqué le tourisme classique comme motif de leur visite et 13 % sont venus pour affaires. 73 % des touristes avaient déjà visité Israël.</p><p>Le pays a subi une perte d’environ 18,7 milliards de shekels concernant le tourisme extérieur entrant et de 756 millions de shekels concernant le tourisme intérieur.</p><p>La guerre Glaives de fer a interrompu la dynamique de reprise de l’industrie touristique israélienne après la crise mondiale du COVID-19. Sur la base du rythme des arrivées de touristes jusqu’au déclenchement de la guerre, un nouveau record était attendu, dépassant le record de 2019 en matière de tourisme entrant d’environ 4,5 millions d’entrées. En 2023, seulement 3 millions d’entrées de touristes ont été enregistrées. Selon les taux d’entrée récents (80 000 à 100 000 touristes par mois), l’année 2024 devrait se terminer avec environ 1 million d’arrivées.</p><p> </p><p>Le ministère du Tourisme gère également les populations du nord et du sud d’Israël.</p><p>À ce jour, 68 712 habitants ne sont pas encore rentrés chez eux, la plupart d’entre eux venant de communautés du Nord. Parmi les personnes évacuées, 53 113 sont hébergées dans des logements secondaires, tandis que 15 599 sont hébergées dans des hôtels.</p><p>Le coût de l’évacuation s’élève actuellement à 5,466 milliards de shekels, qui ont été transférés aux hôtels concernés, et 3,182 milliards de shekels supplémentaires qui ont été versés directement sous forme d’allocations de subsistance aux personnes évacuées qui ont choisi de vivre dans des logements secondaires/</p><p>L’implication du ministère du Tourisme dans la gestion de l’évacuation a permis à l’État d’économiser environ 5,173 milliards de shekels en éliminant les commissions des agents pour les placements dans les hôtels et en raison de la différence entre les tarifs hôteliers et les allocations de logement pour les personnes évacuées choisissant de séjourner dans d’autres options d’hébergement.</p>
<p>Le cabinet du Premier ministre irakien a indiqué qu’une lettre officielle avait été adressée au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ainsi qu’au conseil de sécurité des Nations Unies afin qu’ils condamnent l’utilisation de l’espace aérien irakien par l’aviation israélienne.</p><p>L’Iran prétend que les avions de chasse israélien n’ont pas pénétré son espace aérien mais ont effectué leurs bombardements depuis celui de l’Irak en envoyant des missiles et des drones. La délégation iranienne à l’ONU a accusé les Etats-Unis d’avoir laissé faire et les qualifie de ”complices de crimes”.</p><p>Dans ce contexte, Abbas Araghchi, le ministre iranien des Affaires étrangères, a demandé aujourd’hui (lundi) une réunion d’urgence du conseil de sécurité de l’ONU pour condamner l’attaque israélienne. L’Algérie, la Chine et la Russie se sont jointes à cette demande et le conseil se réunit à 15h cet après-midi, heure de New York (21h heure israélienne).</p>
<p>Il y a des gens avec lesquels le courant passe dès les premières secondes, qui peuvent devenir votre meilleur ami en un claquement de doigt. Avec son sourire, son œil qui frise et sa bonhommie, Ary Gabison fait partie de cette <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://catégorie.Au">catégorie.Au</a> premier coup d’œil, on croirait voir Patrick Timsit qui aurait avalé José Garcia. « On a souvent fait référence à ma ressemblance avec Timsit. D’ailleurs, quand j’étais jeune je disais que j’étais son fils pour pouvoir entrer en boîte de nuit (rire). Un jour je l’ai rencontré et je lui ai raconté, il m’a dit « je ne suis pas aussi vieux que ça tu aurais pu dire qu’on était frères », se souvient-il en souriant.Natif d’Enghien-les-Bains, Ary a grandi à Sarcelles. Depuis tout jeune, ce grand fan d’Élie Kakou et des Inconnus rêve de théâtre mais ses parents ne l’entendent pas de cette oreille : « Tant que tu n’auras pas de diplôme, on ne veut pas entendre parler de théâtre », lui rétorquent-ils alors. À l’âge de 19 ans, Ary est confronté à une terrible épreuve avec la perte de son père. Tenant à respecter sa promesse, il s’inscrit en BTS optique… sans le bac ! « J’ai bidouillé ma « collante » en la réimprimant avec des nouvelles notes pour pouvoir m’inscrire en BTS. J’ai donc la particularité d’avoir un bac + 2… sans bac ! », raconte-t-ilavec une vraie malice. Et c’est au cours d’un jeu de rôle organisé pendant sa licence qu’il se découvre un vrai talent de comédien. « À ce moment-là, je travaillais déjà en alternance dans l’optique et je me suis dit que je ne risquais rien de mettre entre parenthèses cette carrière pour tenter ma chance dans le milieu artistique ». Le jour même, il annonce à son patron qu’il met fin à leur collaboration et fonce au Cours Florent. « À l’issue d’un stage de 5 jours, on m’a annoncé que j’étais prêt à intégrer l’école. J’ai eu l’impression de revivre, j’étais l’homme le plus heureux du monde ». Après deux ans de cours, Ary commence à « décrocher » quelques castings et on le voit notamment dans des publicités ou dans la série Scènes de ménages. Trop âgé pour intégrer les écoles nationales tel le Conservatoire, il se présente au concours de la classe libre, l’élite des Cours Florent.« Contre toute attente, je me suis retrouvé parmi les 15 personnes retenues sur les 2000 qui s’étaient présentées ». Ary a alors 28 ans et c’est le moment qu’il choisit pour se marier. La veille de son mariage, il passe un casting avec Alexis Michalik, un des plus grands auteurs de théâtre contemporain.« Je rêvais de cette rencontre mais le problème c’est que toutes les 5 minutes mon téléphone sonnait : le traiteur, ma femme, l’orchestre… Je me suis planté en beauté. Malgré tout, je suis resté en contact avec lui et nous nous sommes retrouvés quelques années plus tard ». Alexis Michalik rappellera effectivement Ary pour lui proposer le casting d’un des personnages de sa pièce, Edmond.« Je suis allé faire une lecture avec d’autres comédiens. Plus tard dans la journée, j’étais au téléphone avec ma mère et j’ai eu un double appel. Je réponds sans savoir qui est au bout du fil. Et là j’entends « Je te prends pour le rôle… ». J’étais dans le métro et je me suis mis à pousser des cris. Un vrai dingue ! ». À l’évocation de ce souvenir, Ary a les yeux qui brillent et même une larme qui coule. Il intègre la troupe en juin 2018 et a joué jusqu’à aujourd’hui plus de 800 représentations. Depuis 5 ans, il travaille avec un nouvel agent, « Fred Malek, le meilleur de Paris », qui l’aide à décrocher le rôle d’un agent du Mossad dans Noces d’or au côté d’Alice Taglioni où il joue en hébreu tout le fi lm. Il ne parle pas très bien mais se lance malgré tout dans l’aventure en bluffant : « Lorsque mon père est décédé, nous sommes partis en Israël pour son enterrement. Je suis resté là-bas durant 6 mois et j’ai appris un peu la langue ». Au fil des années, les films et les séries vont s’enchaîner. Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu 2, Le bureau des légendes, Family Business, Lupin et plus près de nous la série D’argent et de sang sur canal +. Ary enchaînent également les spots publicitaires et les accrocs du petit écran n’ont pas pu passer à côté de cette fameuse pub dans laquelle Ary disait : « C’est pas Versailles ici ! ». « Lorsque Total a racheté Direct Énergie, ils souhaitaient faire 4 campagnes pour lancer cette nouvelle marque. Finalement seule la mienne a été diffusée », raconte-t-il le sourire aux lèvres. Sa carrière, Ary la mène en parallèle de ses croyances religieuses.« Depuis mon mariage j’ai pris sur moi de faire chabbat. Lorsque je joue Edmond, je vais à pied au Théâtre du Palais royal, j’en ai pour deux heures aller-retour. Je laisse mon portable et mes papiers que je récupère après la représentation du samedi soir ».Ary n’a pas construit uniquement une vie artistique et religieuse, mais également une famille. Sa femme et lui sont les heureux parents de 4 enfants magnifiques… Très certainement son plus beau rôle. ■ Laurent Cohen Coudar</p><p></p>
<p>Dans sa biographie très informée, le journaliste Gallagher Fenwick retrace le parcours improbable du président de l’Ukraine. On sait peu de choses sur le judaïsme de ce « Charlie Chaplin devenu Churchill ». Éléments de réponse avec l’auteur.Actualité Juive : Zelensky était plutôt décrié avant la guerre dans son pays mais la guerre lui a offert l’opportunité « dou-loureuse » de renverser l’opinion…Gallagher Fenwick : C'est en effet la guerre qui lui a permis d'accomplir ce dont tous les dirigeants rêvent : recueillir le consentement de la qua-si-totalité de ses concitoyens. C'est une situation très ironique car la principale promesse de campagne du candidat était de mettre fin au conflit avec la Russie. L’échec est cuisant sur ce front. Mais, le courage de Zelensky a pris tout le monde de court. Qui pouvait imaginer ce « clown populiste » regarder ainsi la mort dans les yeux ? Par là mais aussi par sa maîtrise de l'art oratoire, il est devenu l'un des piliers de la résistance ukrainienne, aux côtés du peuple et de l'armée.A-J. :Au cours d’un chapitre intitulé « Le Juif de l’Autre », vous évoquez le judaïsme de Volodymyr Zelensky. Pourquoi ce titre ?G. F. : Au début de mes lectures, j'avais le sentiment que le président Zelensky cherchait à cacher cett</p>
<p>Tsahal poursuit ses opérations dans le sud de la bande de Gaza, alors que le Hamas essaie de reprendre pied au nord du territoire. Et que deux enjeux sont toujours en suspens : l’offensive contre Rafah et la libération des otages.</p><p>Tsahal a surpris le Hamas en lançant le 18 mars une deuxième opération contre l’hôpital Al-Shifa à Gaza, quatre mois après y avoir démantelé l’infrastructure de l’organisation terroriste. Qui aurait pensé que, contrairement à la foudre, l’armée israélienne frapperait deux fois au même endroit ? Apparemment pas les responsables locaux qui avaient rétabli leurs quartiers dans le centre hospitalier et qui y avaient même installé leurs familles, pour plus de sûreté. Cette opération, qui a permis de découvrir de nouveaux arsenaux et d’appréhender plusieurs centaines de terroristes, a aussi révélé que le Hamas ne se contentait pas de maintenir une présence résiduelle dans les zones évacuées par Tsahal. L’organisation islamiste semble déterminée à reprendre pied militairement et civilement dans le nord de la bande de Gaza. Ce qui avait commencé par le réveil de cellules terroristes locales pour poursuivre les attaques contre les forces de sécurité israéliennes, évolue vers une reprise de l’activité politique. Même avec sa structure militaire détruite et démantelée par Tsahal, le Hamas pense disposer d’assez de ressources pour remettre en place un pouvoir local et que le temps joue en sa faveur. Tant qu’aucune forme de gouvernance civile alternative n’émerge dans le territoire côtier, il peut tenter d’occuper le vide. Ce ... </p><p> </p>
<p>HOMMAGE Au CEJ, le 31 janvier prochain, aura lieu le gala du Beith Sandler, à la mémoire des victimes de l’attentat de l’école Ozar HaTorah, du 19 mars 2012. Pour Éva Sandler, épouse et mère de Jonathan zl, Arié zl et Gabriel zl, maintenir ce moment solennel prend un sens encore plus important depuis le 7 octobre.</p><p>Vous habitez désormais à Jérusalem. Comment allez-vous, Éva, depuis le 7 octobre ?Éva Sandler : Depuis le 7 octobre, on est tous ébranlés, perturbés, brisés. Je ne trouve pas les mots capables d’exprimer l’état dans lequel nous sommes plongés. Nous sommes aussi rentrés dans un état de renforcement spirituel intense. Des lectures de chaînes de Téhilim s’organisent sans arrêt pour demander la libération des otages, la guérison des blessés, la protection de nos soldats. Des Afrachot Hallah également. Tout ce que l’on peut faire en bonnes actions depuis le 7 octobre, on ne cesse dele faire. Nous ressentons une unité grandiose du peuple juif. Une solidarité exceptionnelle s’est aussi mise en place autour des familles victimes et des familles déplacées.Ces massacres ont forcément ravivé des choses difficiles en vous. Quels sont vos ressorts pour affronter la situation ?E.S. : C’est une période que je traverse très difficilement . Par nécessité de me protéger, j’ai d’emblée refusé d’aller sur les réseaux sociaux et de lire les récits des horreurs commises le 7 octobre. Je préférais aussi consacrer tout ce temps-là à la lecture des Téhilim. J’ai dû rouvrir depuis peu les applications pour communiquer sur le gala pour le Beith Sandler et j’ai donc lu… Je me sens de nouveau frappée de plein fouet, avec une aussi grosse intensité. Je n’arrive pas à imaginer l’angoisse et la douleur que vivent les familles des hayalim au front et des otages toujours retenus en captivité…Vous avez dit avoir longuement hésité à organiser le gala cette année. Pourquoi cela ?E.S. : Parce que même si notre gala n’est pas une soirée à l’ambiance festive, mais sobre et forte en émotion, le cœur, l’esprit et la tête sont ailleurs aujourd’hui. D’un point de vue sécuritaire aussi, la résurgence de l’antisémitisme aujourd’hui en France nous faisait aussi beaucoup hésiter. Après réflexion et conseils, la conclusion unanime des responsables communautaires qui nous ont conseillés a été « si, le Beith Sandler n’organise pas cette année le gala, alors aucune autre cause ne serait en droit de le faire ». C’est cette même haine qui nous a tués en mars 2012, en janvier 2015, pour ne citer que deux dates tragiques, et le 7 octobre. En France comme en Israël, nous sommes victimes de cette même barbarie antisémite.Comment fonctionne le Beith Sandler aujourd’hui ?E.S. : Grâce à Dieu, il poursuit son action à travers son kollel, ses activités pour enfants et l’aide qu’il apporte aux familles modestes et monoparentales. Nous avons reçu un droit à construire à Jérusalem, entre les quartiers de Bayit Vagan et Kyriat Yovel, et nous sommes en train d’effectuer les démarches afi n de réaliser un bâtiment digne de la mémoire de Jonathan, Arié, Gabriel et de Myriam Monsonégo. Cela demande beaucoup de temps, de fonds et d’énergie mais avec l’aide d’Hachem, nous allons y arriver. ■ Propos recueillis par Laëtitia EnriquezInformations et réservations : 06.19.84.83.39 <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://www.beithsandler.com">www.beithsandler.com</a></p><p></p>
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<p><a target="" rel="noopener noreferrer nofollow" class="yt-core-attributed-string__link yt-core-attributed-string__link--call-to-action-color" href="https://www.youtube.com/watch?v=MWecwisTZwU&t=0s">00:00</a> - Le Journal De La Matinée Du 28 octobre 2024 Ouverture de la session d'hiver de la Knesset C’est le grand titre du journal de Daniel Haïk ce 28 octobre 2024. </p><p></p><p><a target="" rel="noopener noreferrer nofollow" class="yt-core-attributed-string__link yt-core-attributed-string__link--call-to-action-color" href="https://www.youtube.com/watch?v=MWecwisTZwU&t=282s">04:42</a> - L'invité de la rédaction du 28 octobre 2024 : La Loi Sur L'enrôlement De 3 à 5000 Élèves Des Yéchivot Sera Votée Myriam Shermer, politologue à l'occasion de la rentrée parlementaire: "Je pense que la loi sur l'enrôlement des élèves des yéchivot sera votée.Elle permettra d'enrôler entre 3 et 5000 élèves. C'est toujours bon à prendre!" </p><p></p><p><a target="" rel="noopener noreferrer nofollow" class="yt-core-attributed-string__link yt-core-attributed-string__link--call-to-action-color" href="https://www.youtube.com/watch?v=MWecwisTZwU&t=1383s">23:03</a> - La Revue De La Presse Du 28 octobre 2024 56 orphelins israéliens en une semaine Vers un accord sur la libération des otages Rentrée parlementaire autour de la loi sur l'enrôlement des eleves des Yéchivot Retrouvez la revue de presse de Daniel Haïk ce 28 octobre 2024 *</p>
<p>Liora et David Haruni ont fait de leur histoire familiale entre l’Inde et la Perse le terreau de leur nouvelle aventure professionnelle. Un amour de la broderie qui leur vient de leurs ancêtres. Ils ont donc décidé de mettre à l’honneur la centralité du shabbat dans notre tradition en confectionnant des couvres halot colorés et raffinés. Pour David, soldat mobilisé depuis le 7 octobre, ce projet est une revanche identitaire. Alors que ses ancêtres portaient des tefillins petits comme des Lego pour ne pas être démasqués, les tables de shabbat seront de plus en plus belles grâce à Malqeta. Retrouvez-les sur Instagram @malqeta ou sur leur site <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://www.malqeta.com">www.malqeta.com</a></p>
<p><a target="" rel="noopener noreferrer nofollow" class="yt-core-attributed-string__link yt-core-attributed-string__link--call-to-action-color" href="https://www.youtube.com/watch?v=1i76GGacjRQ&t=0s">00:00</a> - Le Journal De La Matinée Du 27 octobre 2024 Tsahal a frappé des sites stratégiques en Iran... C’est le grand titre du journal de Daniel Haïk ce 27 octobre 2024.</p><p><a target="" rel="noopener noreferrer nofollow" class="yt-core-attributed-string__link yt-core-attributed-string__link--call-to-action-color" href="https://www.youtube.com/watch?v=1i76GGacjRQ&t=267s">04:27</a> - L'invité de la rédaction du 27 octobre 2024 : Une opération historique menée par l'armée de l'air israélienne Lieutenant colonel Stéphane Goldin, expert sécuritaire à propos de l'opération aérienne de Tsahal en Iran: " C'est une opération historique. C'est la première fois que Téhéran a été touchée depuis la fin de la guerre Iran-Irak!"</p><p><a target="" rel="noopener noreferrer nofollow" class="yt-core-attributed-string__link yt-core-attributed-string__link--call-to-action-color" href="https://www.youtube.com/watch?v=1i76GGacjRQ&t=1237s">20:37</a> - La Revue De La Presse Du 27 octobre 2024 Les photos de (trop) nombreux soldats a la une des quotidiens israéliens Les quotidiens et les sites d'information consacrent leurs manchettes à l'attaque aérienne de Tsahal en Iran. Les Commentaires des éditorialistes après cette attaque Retrouvez la revue de presse de Daniel Haïk ce 27 octobre 2024</p><p><a target="" rel="noopener noreferrer nofollow" class="yt-core-attributed-string__link yt-core-attributed-string__link--call-to-action-color" href="https://www.youtube.com/watch?v=1i76GGacjRQ&t=1553s">25:53</a> - L'invité de la rédaction du 27 octobre 2024 : Remercier les soldats pour leur sacrifice suprême Rav Shaoul David Botschko, président de la Yéchiva Heichal Eliaou sur le sacrifice de tants de soldats dont au moins trois sont de familles francophones:" Il faut un temps pour le silence face au sacrifice de ces soldats. Mais il faut dire a ces parents, à ces familles endeuillées: vos enfants sauvent Israël! "</p>
<p>Lieutenant colonel Stéphane Goldin, expert sécuritaire à propos de l'opération aérienne de Tsahal en Iran: " C'est une opération historique. C'est la première fois que Téhéran a été touchée depuis la fin de la guerre Iran-Irak!"</p>
<p>Rav Shaul David Botschko, président de la Yéchiva Heichal Eliaou sur le sacrifice de tants de soldats dont au moins trois sont de familles francophones:" Il faut un temps pour le silence face au sacrifice de ces soldats. Mais il faut dire a ces parents, à ces familles endeuillées: vos enfants sauvent Israël! "</p>
<p>La journaliste Moriah Asraf de la chaine 13 a révélé ce soir le contenu d’une lettre envoyée par le ministre de la Défense, Yoav Gallant, aux membres du cabinet de sécurité quelques heures avant l’attaque sur l’Iran vendredi dernier.</p><p>Dans cette lettre, le ministre Gallant critique la gestion de la guerre et reproche le manque de ”boussole” ainsi que l’absence de réévaluation des objectifs de guerre.</p><p>”La manière dont la guerre est gérée, sans boussole et sans réactualisation des objectifs de guerre nuit au déroulement de la guerre et aux décisions du cabinet de sécurité”, écrit le ministre de la Défense, ”Les développements importants de la guerre, avec en premier les échanges directs de coups entre Israël et l’Iran, augmentent le besoin de tenir un débat et de réactualiser les objectifs de guerre en portant un regard global sur tous les fronts et leurs interactions”.<br>Gallant propose une série de nouveaux objectifs à rajouter à la guerre:</p><ul><li><p>A Gaza: consolider une réalité dans laquelle il n’existe plus de menace militaire, empêcher le renforcement des capacités terroristes, le retour des otages et la promotion d’une solution de remplacement au Hamas pour diriger la Bande de Gaza</p></li><li><p>Au Liban: création d’une réalité améliorée dans laquelle les habitants du nord pourront rentrer chez eux</p></li><li><p>Iran: dissuader et faire en sorte que l’Iran reste en dehors du conflit</p></li><li><p>Judée-Samarie: prévention de toute explosion de violence par l’élimination du terrorisme</p></li><li><p>Général: renforcement de la sécurité individuelle et de la légitimité internationale</p></li></ul><p>Le cabinet du Premier ministre Netanyahou a qualifié cette lettre de ”particulièrement déroutante” et a précisé: ”Il existe une boussole et ce sont les objectifs de guerre tels qu’ils ont été définis par le cabinet. Les objectifs sont cesse évalués et ont même été élargis récemment”.</p><p> </p><p>Dans ce contexte, Yoav Gallant a prononcé une allocution ce matin (dimanche) lors de la cérémonie étatique d’hommage aux victimes des forces de l’ordre du 7 octobre et il a insisté sur le fait que selon lui ”tout ne pouvait pas se régler par des actions militaires”, en expliquant que les opérations menées pendant cette année ont conféré à Israël une marge de manoeuvre suffisante pour que l’échelon politique propose d’autres solutions. En outre, il a estimé que le retour des otages nécessiterait des concessions douloureuses de la part d’Israël.</p><p> </p>
<p>Le chef des forces de défense israéliennes a déclaré qu'Israël s'était retenu dans son attaque du week-end contre l'Iran, dans des commentaires publiés dimanche, alors que le pays se prépare à une éventuelle réponse de Téhéran.</p><p>Dans une vidéo diffusée dimanche, le chef d'état-major, le lieutenant-général Herzi Halevi, a été vu en train de dire à d'autres responsables que les bombardements de plusieurs heures de sites militaires à travers l'Iran tôt samedi avaient touché des « systèmes stratégiques ».</p><p>« Nous n’avons utilisé qu’une partie de nos capacités », a déclaré Halevi dans la vidéo, qui fait partie d’une réunion au cours de laquelle les hauts responsables ont évalué les résultats de l’assaut, en représailles au barrage massif de missiles balistiques lancé par l’Iran contre Israël le 1er octobre. « Nous avons la capacité de faire beaucoup plus. »</p><p>« Nous avons frappé des systèmes stratégiques en Iran… et nous verrons comment les choses évoluent désormais. Nous sommes prêts à faire face à tous les scénarios sur tous les fronts », a-t-il ajouté.</p><p>Israël a indiqué qu'il ne souhaitait pas une nouvelle escalade, mais qu'il pourrait prendre des mesures plus agressives si l'Iran lançait une nouvelle fois une attaque sur son territoire. Selon de nombreuses sources, Israël aurait envisagé de frapper des sites pétroliers iraniens, essentiels à l'économie en difficulté du pays, mais aurait été dissuadé par l'administration Biden de frapper des cibles aussi sensibles.</p><p>Halevi a déclaré que les frappes contre des cibles militaires étaient un « message clair ».</p><p>« Nous savons comment atteindre et frapper n’importe quelle menace, n’importe où, à tout moment. »</p><p><em>Gabriel Attal</em></p>
<p>HOMMAGE Le Premier ministre a participé lundi soir à la cérémonie marquant les un an du 7 octobre, organisée par le Crif, en présence de plus de 4 000 personnes.</p><p>Ce lundi 7 octobre, Paris a été le théâtre d’une cérémonie poignante, organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), en mémoire des victimes de l’attaque du Hamas sur Israël. Près de 4 000 personnes se sont rassemblées au Dôme de Paris pour honorer les victimes et exprimer leur solidarité avec les familles des otages.</p><p>« Comment se fait-il que nous soyons déjà au 7 octobre alors que ce même jour semble s’éterniser ? », s’est interrogé Yonathan Arfi , le président du Crif, qui a ouvert la soirée. Des archives et des témoignages ont été diffusés, des vidéos retraçant l’histoire d’Israël et les événements tragiques du 7 octobre qui ont suscité une émotion palpable au sein de l’assemblée. Une minute de silence a ensuite été observée, enveloppée par les notes délicates d’un violoncelle.</p><p>Le Premier ministre français, Michel Barnier, présent aux côtés de nombreux ministres, a pris la parole pour réaffirmer l’engagement du gouvernement dans la lutte contre l’antisémitisme. Il a promis de « combattre l’antisémitisme par tous les moyens » et souligné que « la sécurité de l’État d’Israël n’est pas et ne sera jamais négociable ». Jusqu’à ce qu’il prononce le nom du chef de l’État, copieusement hué par le public, certains hurlant même dans la salle « Des armes ! », en réponse à la demande du président de cesser les livraisons d’armes à Israël.</p><p>Parmi les personnalités présentes, on retrouvait des figures politiques et culturelles telles que Nicolas Sarkozy, Yaël Braun-Pivet, Valérie Pécresse, Manuel Valls et François Hollande. Sur scène, les interventions de Bernard-Henri Lévy, Sophia Aram et Arthur ont touché les cœurs des participants. Le dessinateur Joann Sfar, Sandrine Kiberlain, ainsi que les acteurs Charlotte Gainsbourg et Yvan Attal ont rendu hommage aux victimes par la lecture de textes bouleversants relatant le parcours des proches des victimes du 7 octobre.</p><p>La cérémonie a également été ponctuée de performances artistiques, avec des interprétations musicales émouvantes, dont une nouvelle chanson de Patrick Bruel dédiée aux victimes. Amir a interprété « Am Israel Hai » d’Eyal Golan, tandis qu’Aurélia Saada a présenté une version en français de la chanson « Yerushalayim shel zahav ».</p><p>À travers cette commémoration, marquée par un ton solennel et chargée d’émotion, le Crif a voulu rappeler l’impact dévastateur des événements du 7 octobre sur la communauté juive et la société française dans son ensemble. Un an après ces tragiques attaques, le soutien aux victimes et aux familles des otages demeure une priorité, soulignant la nécessité de ne jamais oublier et de toujours se rassembler face à la haine. ■ M.M.</p><p></p>
<p>Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, accuse l'armée d'avoir « insisté pendant des mois pour ne pas assumer la responsabilité de l'aide humanitaire » à Gaza, affirmant que renoncer au contrôle de cette assistance permet au Hamas de conserver le pouvoir dans le territoire côtier.</p><p>Accusant le chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant général Herzi Halevi, de ne pas avoir mis en œuvre les plans datant de décembre, le ministre d'extrême droite a déclaré à la radio Kan que « le Hamas utilise son contrôle civil dans la bande de Gaza et maintient son pouvoir ; nous devons nous assurer que l'aide humanitaire parvienne aux civils ».</p><p>En ce qui concerne les négociations pour un cessez-le-feu et un accord sur la restitution des otages, Smotrich affirme qu'« il n'y a pas d'accord sur la table » et que les manifestations antigouvernementales appelant à un accord sont « exactement ce que [le chef du Hamas Yahya] Sinwar veut ».</p><p>« Nous faisons tout notre possible pour les ramener vivants… J’espère que nous réussirons autant que possible, mais je ne peux pas m’engager. Je ne commettrai pas de suicide collectif pour cela. »</p>
<p>Les unités de l'armée israélienne, du Shin Bet et de la police des frontières ont mené des opérations antiterroristes dans toute la Judée-Samarie pendant la nuit, arrêtant 11 suspects, a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué lundi matin. A Salfit, dans le cadre d'une opération majeure menée par les brigades dans le secteur de la brigade Ephraïm, les troupes ont interrogé environ 20 individus soupçonnés d'implication dans des activités terroristes, saisissant des dizaines de milliers de shekels considérés comme des fonds terroristes. En outre, six suspects ont été arrêtés dans le secteur de la brigade Shomron, dans le nord du territoire, et les forces ont confisqué un fusil M-16, tandis qu'un homme recherché a été appréhendé à Beit Ummar dans le secteur de la brigade Etzion, où un fusil et une arme de poing supplémentaires ont été trouvés.</p><p><em>Gabriel Attal</em></p>