Israël

Avertissement : les mois d'été pourraient être fatals aux otages

Un rapport alarmant signé par des professionnels de santé, notamment le professeur Hagai Levine, chef du pôle médical de la cellule de crise des familles d’otages, et adressé à Benyamin Netanyahu, alerte sur un risque vital imminent pour les otages

2 minutes
2 juillet 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Avertissement : les mois d'été pourraient être fatals aux otages
Forum des familles

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À la veille de son départ pour Washington où il doit rencontrer le président américain Donald Trump, Benyamin Netanyahu a reçu un rapport alarmant signé par des professionnels de santé, notamment le professeur Hagai Levine, chef du pôle médical de la cellule de crise des familles d’otages, et transmise également au ministre de la Défense et au chef d’état-major. Ce courrier, appuyé par des témoignages médicaux et humains, alerte sur un risque vital imminent pour les otages toujours détenus dans la bande de Gaza : ils pourraient, affirment les signataires, ne pas survivre à l’été.

L’avertissement, fondé sur des entretiens menés avec d’anciens otages libérés, met en lumière les conditions de détention particulièrement éprouvantes durant les mois chauds. L’été dernier déjà, les otages avaient dû faire face à une chaleur écrasante, à une absence quasi totale d’eau potable et à des situations de déshydratation sévère. Plusieurs témoignages décrivent des cas de maladies digestives graves pouvant entraîner des insuffisances rénales, voire des décès. Ce qui inquiète particulièrement les médecins, ce n’est pas uniquement le risque d’une déshydratation aiguë, mais une déshydratation chronique prolongée, susceptible de causer des lésions irréversibles à l’organisme.

Selon les signataires, sans changement rapide des conditions de détention ou sans libération, les otages risquent tout simplement de ne pas survivre aux mois d’été. Le document évoque notamment le témoignage d’une otage libérée qui a raconté les conditions extrêmes de captivité : absence de ventilation, enfermement, humidité et détresse physique permanente.

Ce cri d’alarme vient rappeler à quel point chaque heure compte pour les otages dont la santé se détériore inexorablement avec le temps.

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