La journée de mobilisation en faveur de la libération des otages israéliens a été marquée par une forte présence citoyenne et un dispositif policier important, sans violences majeures.
Selon les autorités, les incidents sont restés exceptionnels et la police a principalement cherché à contenir les rassemblements sans confrontation directe. Des images de manifestants sur la route 16, en direction de Jérusalem, ont circulé et révélé plusieurs incidents : douze manifestants ont été légèrement blessés et plusieurs arrestations ont eu lieu. Au total, 38 personnes ont été interpellées à Haïfa, dix à Jérusalem et 17 le long de la voie rapide Begin et des nouvelles voies d’Ayalon. Les personnes arrêtées n’auraient pas coopéré immédiatement avec les forces de l’ordre.
Malgré ces incidents, la situation est restée globalement calme. Les autorités policières ont confirmé que leur objectif était de permettre aux manifestations de se dérouler dans des conditions sûres, tout en surveillant attentivement les zones à risque. Les principales artères, comme les voies d’Ayalon, ont été temporairement bloquées, provoquant quelques perturbations de circulation.
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, s’est, toutefois, déclaré mécontent des images montrant des pneus enflammés sur la chaussée, rappelant que toute violence ou attaque contre les forces de l’ordre ne serait pas tolérée.
La grande incertitude demeure autour de la marche prévue en fin de journée depuis la place des Otages : des tensions ou des arrestations supplémentaires pourraient survenir. Les forces de l’ordre restent pleinement mobilisées.