Ce mardi soir à 20h s’est ouvert le Yom Hazikaron, jour du souvenir de ceux tombés au combat pour la défense de l’Etat d’Israël et dans les attentats terroristes.
Selon les données du ministère de la Défense, depuis le dernier Yom HaZikaron (jour du souvenir), 318 soldats sont venus s’ajouter au nombre des morts dans les guerres d’Israël. Depuis 1860, le nombre total s’élève à 25420.
Le nombre de civils assassinés dans des actes de terrorisme depuis 1851 (la création de la communauté juive en Eretz Israël) jusqu’à aujourd’hui est de 5229, dont 800 enfants et adolescents de moins de 18 ans. Depuis le Yom HaZikaron de l’an dernier, 79 civils ont été tués dans des attaques. Depuis le début de la guerre jusqu’à aujourd’hui, 934 civils ont été assassinés, dont 778 lors du massacre du 7 octobre.
Les commémorations ont été ouvertes par la sirène de recueillement puis par une cérémonie au Kotel, comme chaque année en hommage aux victimes.
Le Président Herzog a décrit dans son discours le sort de six familles frappées plusieurs par le deuil.
Il a déclaré: »Chaque année, le son de cette sirène bouleverse et secoue le cœur. C’est la voix du courage et de la force intérieure. Notre voix, à tous. Une voix qui nous rappelle toujours d’où nous venons et vers où nous allons. La voix de la justesse de notre chemin. Cette année, peut-être plus que jamais, le son de cette sirène du souvenir est aussi celui d’une véritable alerte, qui nous ordonne : de nous unir et de nous rassembler. Ne pas se déchirer de l’intérieur. Ne pas détruire la maison ».
Il a ajouté: »Notre génération porte une responsabilité historique : la responsabilité de préserver à tout prix notre maison, ce miracle précieux, l’État d’Israël, à la fois juif et démocratique. La responsabilité de suivre le commandement suprême légué par nos êtres chers. Aujourd’hui, je me tiens ici, à quelques pas de l’endroit où la fumée des granges incendiées se mêlait à celle de la destruction du Temple il y a deux mille ans – et je crie contre ceux qui attisent les divisions, polarisent, incitent et brûlent les granges : ça suffit. Assez de divisions, assez de polarisation, assez de haine. Nous ne devons pas, de nos propres mains, provoquer la destruction de notre maison nationale ».
Le président a ajouté en s’adressant aux otages toujours en captivité: »Un peuple entier est incomplet sans vous, se fait du souci pour vous, crie votre douleur. Un peuple entier est meurtri sans fin. Un peuple entier sait – au plus profond de son âme, consumée par la nostalgie et l’inquiétude – que la plaie ne guérira pas tant que vous ne serez pas revenus ».
Il a également appelé toutes les parties du peuple à prendre part à »la mitsva » selon le terme qu’il a employée de défendre le pays.
Puis, Eyal Zamir, le Chef d'Etat-major a pris la parole: ''En ce jour où nous nous souvenons et honorons nos fils et nos filles, qui ont combattu avec bravoure et détermination au cours des soixante-dix-sept années d’existence de l’État d’Israël – nous devons écouter la voix qui les a appelés et poursuivre leur chemin : celui du courage, de la responsabilité et du dévouement dans la défense de l’État. Nos ennemis se sont trompés dans l’évaluation de notre réaction. Le Hamas sous-estime aussi notre détermination à ramener les otages et à le vaincre. Ces deux missions sont liées l’une à l’autre. Nous allons intensifier nos actions jusqu’à les accomplir toutes les deux''.
Puis: ''Nous avons besoin de tout le monde ; c’est une nécessité opérationnelle et en même temps un besoin national d’égalité et d’unité de destin. J’en appelle à tous : portons ensemble la civière dans le parcours historique commun de notre peuple – vers l’indépendance, la liberté et la sécurité''.
Marc Abitbol a prononcé le kaddich à la mémoire de son fils Eliav, tombé au combat à Gaza, et des autres victimes. Il était accompagné par ses deux petits-fils, deux des quatre enfants d'Eliav: Maayan et Omer. Marc Abitbol a décrit les qualités exceptionnelles de son fils Eliav, sa capacité à être aimé de tous et à unir les gens autour de lui. Il a émis le voeu que chacun prenne exemple sur lui.
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