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Donald Trump remercie le Qatar pour son aide dans les négociations avec l'Iran et le Hamas

En visite à Doha, Donald Trump a salué mercredi soir le rôle du Qatar dans les pourparlers sur le nucléaire iranien, ainsi que dans la libération d’Edan Alexander

2 minutes
14 mai 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Donald Trump remercie le Qatar pour son aide dans les négociations avec l'Iran et le Hamas
Instagram/Maison Blanche

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En visite à Doha, Donald Trump a salué mercredi soir le rôle du Qatar dans les pourparlers sur le nucléaire iranien, ainsi que dans la libération d’Edan Alexander, détenu par le Hamas. S’exprimant aux côtés de l’émir Tamim ben Hamad Al Thani, le président américain a déclaré : « J’espère que c’est un premier pas vers la libération des autres otages, mais pour celui-là, vous nous avez vraiment beaucoup aidés. »

Trump a insisté sur l’importance de la coopération qatarie dans les discussions avec Téhéran : « Vous travaillez avec nous sur les négociations avec l’Iran, Iil n’y a que deux chemins : un amical, un non amical. Je ne veux pas que les choses dégénèrent. »

Le président américain a remercié Doha pour ses efforts visant à éviter une escalade : « Nous voulons faire la bonne chose, peut-être sauver des millions de vies. Ce genre de situations peut très vite échapper à tout contrôle. Nous ne laisserons pas cela se produire. » Il a dans un même souffle exhorté les dirigeants iraniens à prendre les bonnes décisions : « Nous voulons voir l’Iran réussir, s’épanouir. »

Trump s’est montré optimiste sur la conclusion d’un nouvel accord nucléaire : « J’ai le sentiment que ça va marcher. » Lors de la conférence des dirigeants du Golfe à Riyad, il avait déclaré que tout accord avec l’Iran nécessiterait l’arrêt de son soutien au terrorisme et l’abandon de ses ambitions nucléaires.

L’émir du Qatar, de son côté, a confirmé que ses équipes poursuivaient leurs efforts diplomatiques pour une trêve à Gaza et la libération de tous les otages : « Ce conflit est la clé d’une stabilité régionale plus large, de la "Cisjordanie" au Yémen, en passant par le Liban. »

Dans une formule typiquement trumpoiste, le président américain a conclu en déclarant : « Vous avez une terre riche et un potentiel énorme. Mais sans bon leader, cela ne vaut rien. Heureusement, il est juste là à ma gauche. » a-t-il dit en se tournant vers l'émir et d'ajouter en souriant : « Nous nous aimons tout simplement. »

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