Dans cette lettre, Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l’ONU sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens, accuse l’organisme – pourtant soumis à la régulation américaine – de « complicité de crimes de guerre », de soutien à un « régime d’apartheid » et de « crimes contre l’humanité ». Elle y laisse entendre que Israel Bonds pourrait être cité dans le rapport qu’elle doit présenter en juillet devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, évoquant même de potentielles poursuites pénales. L'administration Trump a vivement réagi et demandé au département américain de la Justice de lancer une initiative sans précédent pour obtenir sa destitution, l’accusant de comportement politique extrême et de tentatives d’intimidation envers des entités américaines favorables à Israël. Le département de la Justice s’appuie notamment sur une enquête de l’ONG UN Watch, affirmant que Francesca Albanese serait impliquée dans des réseaux de financement liés à des soutiens du Hamas. Dans un communiqué, Washington dénonce une utilisation abusive du mandat onusien « à des fins politiques » et un usage de la peur et de l’intimidation contre des entités parfaitement légitimes. La réaction américaine fait également suite à des démarches répétées de la mission israélienne à l’ONU, qui dénonce depuis plusieurs mois les prises de position systématiquement hostiles du Conseil des droits de l’homme et de sa rapporteure à l’égard d’Israël.

Crédit : mission israélienne à l'ONU
Danny Danon, ambassadeur d'Israël à l'ONU, s'est félicité de cette décision : « Francesca Albanese a franchi une nouvelle ligne rouge en exerçant des pressions directes contre des organisations américaines opérant dans le cadre légal, au nom d’un agenda violemment anti-israélien. Son comportement discrédite non seulement sa fonction mais aussi l’organisation qu’elle représente. Je salue la réaction ferme du département de la Justice. Il est temps que l’ONU cesse de servir de tribune à la haine contre Israël. »