Le tribunal de la famille a accepté la demande des parents biologiques de la reouverture du dossier d'une fillette née à la suite d’une grave erreur médicale survenue à la clinique Assuta de Rishon LeTsion. Ces derniers contestent la décision de confier l’enfant au couple qui l’a portée et élevée depuis la naissance, et exigent un nouvel examen du dossier.
L’affaire remonte à 2022, lorsqu’une femme enceinte de 30 semaines découvre qu’elle n’a aucun lien génétique avec le fœtus qu’elle porte. En cause : une confusion dans le transfert d’embryons lors d’une procédure de fécondation in vitro (FIV) menée à Assuta. Malgré cette révélation, elle choisit de poursuivre la grossesse et de garder l’enfant avec son mari.
En mars 2024, les véritables parents génétiques sont identifiés. En novembre, la justice tranche en leur faveur et ordonne que l’enfant leur soit confiée. Mais cette décision n’est jamais appliquée. L’affaire connaît alors un nouveau tournant, les parents biologiques obtiennent la réouverture du dossier, estimant que leurs droits fondamentaux n’ont pas été respectés.
Ce dossier sensible soulève des questions fondamentales sur la filiation, les droits parentaux, et la responsabilité médicale dans les procédures de procréation assistée.