Ce mardi matin, les forces de sécurité israéliennes ont lancé une opération militaire d’envergure visant à démanteler des réseaux impliqués dans le transfert de fonds terroristes à destination de cellules actives en Judée-Samarie. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une campagne soutenue ces dernières années — et plus intensément depuis le début de la guerre — par l’Iran.

Depuis longtemps, la République islamique finance des groupes terroristes opérant également en Judée-Samarie. Toutefois, la guerre en cours a provoqué une évolution significative dans sa stratégie, en réponse à la neutralisation par Israël d’un grand nombre de milices iraniennes à travers le Moyen-Orient.

Tandis que le Hezbollah au Liban est affaibli et que le transfert de fonds vers le Hamas dans la bande de Gaza est devenu quasi impossible, l’Iran concentre désormais ses efforts sur la Judée-Samarie. Selon les renseignements, la majorité des liquidités actuellement en circulation dans cette région proviennent de financements iraniens destinés à inciter à la réalisation d’attentats. La stratégie consiste à déstabiliser Israël en intensifiant le terrorisme en Judée-Samarie et en le propageant au-delà.

Sous la coordination du Shin Bet, les forces de la division territoriale de Judée-Samarie, accompagnées de la police, des unités de la police des frontières et de l’administration civile, ont mené des raids dans plusieurs villes majeures — de Hébron à Jénine. Elles ont saisi des fonds et procédé à plusieurs arrestations. D’après les informations obtenues par Israël Hayom, plus de 7 millions de shekels ont été confisqués au cours de cette opération. À titre de comparaison, quelque 28 millions de shekels ont été saisis depuis le début de la guerre lors d’opérations similaires.

Les forces ont ciblé notamment des bureaux de change dans les grandes villes, y compris des commerces situés dans des centres commerciaux, saisissant d’importantes sommes d’argent.