Mercredi, le campus du Collège Sapir à Sderot a accueilli la conférence « Semeurs d’avenir 2 », un grand rassemblement initié pour marquer les 600 jours écoulés depuis le début de la guerre de l’Épée de fer. Objectif : construire un nouveau modèle de reconstruction du sud d’Israël, en misant non pas uniquement sur la sécurité, mais sur des piliers durables : l’éducation, la résilience communautaire et la coopération entre l’État et les habitants.
Organisé par le KKL et la Histadrout HaHaloutza — une alliance de mouvements sionistes éducatifs comme Dror Israël, Tarbout, HaChomer Hatzaïr et HaMahanot Haolim — l’événement a réuni des centaines d’éducateurs, d’activistes et de résidents de la région. Tous partagent une conviction forte : c’est par l’implication citoyenne et l’éducation qu’on redonnera vie aux communautés de la région de Gaza.
Des ateliers, des débats et des expositions ont présenté des initiatives concrètes portées sur le terrain : centres d’étude juive (batei midrash), kibboutzim éducatifs à Sderot et Nir Oz, ou encore intégration des jeunes dans les projets de reconstruction locale.
« Six cents jours après le 7 octobre, le Néguev n’est plus seulement un défi : c’est aussi une opportunité », a déclaré Sar-Shalom Jerbi, directeur du pôle Éducation et Communauté du KKL. « C’est notre mission nationale : faire revivre le sud par la foi en la vie, la communauté et l’éducation. »
Le président du Collège Sapir, le Pr Nir Kedar, la présidente du KKL Ifat Ovadia-Luski, ainsi que plusieurs responsables du monde éducatif et associatif israélien étaient présents. Omer Bart, porte-parole de Dror Israël, a rappelé que ses membres sont engagés dans la région depuis le premier jour de guerre. Aujourd’hui, dit-il, « nous préparons la prochaine étape du renouveau : renforcer les crèches, consolider les institutions éducatives, et favoriser l’installation de jeunes familles dans les localités touchées. »
Un projet profondément sioniste — où le renouveau du Néguev passe par l’action civique et l’éducation des futures générations.