Le chef d'état-major, Eyal Zamir, a rencontré ce dimanche les familles de plusieurs otages dont les proches ont été tués ou assassinés en captivité. Au cours de cette rencontre, il a réaffirmé l’engagement indéfectible de l’armée israélienne à œuvrer pour le retour de tous les otages encore retenus.
« Nous opérons actuellement dans les zones d’où les terroristes sont partis attaquer les localités du sud d’Israël. Nous nous engageons à vaincre le Hamas et à faire en sorte qu’un tel événement ne puisse se reproduire. Le retour des otages reste au centre de mes préoccupations et de celles de tous les soldats de Tsahal. Il s’agit d’une mission de la plus haute priorité, à la fois noble et essentielle. Toutes les opérations militaires dans la bande de Gaza sont menées en pleine coordination avec le Quartier général chargé des prisonniers et des disparus. Nous poursuivrons nos efforts pour ramener les otages et démanteler le pouvoir du Hamas. »
Les familles ont qualifié la rencontre de respectueuse et ont remercié le chef d’état-major pour le temps qu’il leur a consacré. « Il était important pour nous d’entendre son engagement total envers la mission de libération des otages – qu’il considère comme prioritaire et fondamentale. Pour lui comme pour Tsahal, c’est la mission la plus importante. »
Elles ont également exprimé leur vive inquiétude quant aux dangers croissants auxquels sont exposés les otages en raison de l’intensification des bombardements et de la pression militaire, affirmant que « ces dangers ont déjà coûté la vie à nos proches. »
« Nous avons voulu être des signaux d’alerte pour les 58 otages encore susceptibles d’être sauvés – pour redonner une chance aux vivants et offrir une sépulture digne aux morts, au moins pour permettre aux familles un début de deuil. À nos yeux, la seule voie possible pour les ramener est un accord, même au prix d’un cessez-le-feu. »
Enfin, les participants ont lancé un appel : « Nous avons voulu crier la détresse de ceux qui sont toujours à Gaza. Il est insupportable de penser qu’une autre famille puisse payer un prix aussi lourd. Nous avons souligné l’incohérence entre les objectifs affichés de la guerre par le gouvernement et la réalité sur le terrain. Nous avons demandé au chef d’état-major et aux officiers de continuer à alerter clairement les dirigeants politiques sur le danger réel qui menace les otages à cause des frappes. En conclusion, nous lui avons dit que c’est notre devoir de le prévenir afin qu’aucune autre famille ne connaisse la douleur que nous avons endurée. »
Parmi les personnes présentes figuraient Merav Svirsky, la sœur d'Itay Svirsky ; Esther Buchstab, la mère de Yogev Buchstab ; John Polin, le père de Hirsch Goldberg-Polin ; Katia Beizer, la mère de Nick Beizer ; et Reout Even-Tov, proche de Haïm Peri.