Israël

Un rapport de Regavim démonte le récit de la « violence des colons » et dénonce une arme politique dirigée contre Israël

Intitulé « Faux drapeaux et agenda réel », ce document de 125 pages dénonce une manipulation systématique d’informations visant les habitants juifs de Judée-Samarie.

3 minutes
8 juin 2025

ParGuitel Benishay

Un rapport de Regavim démonte le récit de la « violence des colons » et dénonce une arme politique dirigée contre Israël
Photo: Regavim

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Un nouveau rapport du mouvement Regavim propose une analyse inédite de la campagne internationale dénonçant la prétendue « violence des colons », un récit qui nuit gravement à l’image et aux intérêts stratégiques d’Israël. Intitulé « Faux drapeaux et agenda réel », ce document de 125 pages dénonce une manipulation systématique d’informations visant les habitants juifs de Judée-Samarie, l’armée israélienne et l’État d’Israël dans son ensemble.

L’étude se penche sur la base de données des Nations Unies censée répertorier tous les incidents violents en Judée-Samarie — une source largement utilisée par les gouvernements étrangers et les médias internationaux. Selon l’analyse de Regavim, plus de 98 % des événements classés comme des actes de « violence de colons » sont en réalité des affrontements entre Palestiniens et soldats israéliens, sans implication de civils juifs. Le rapport avance également que nombre de ces incidents relèvent de la légitime défense, ou concernent des interventions de sécurité ou de simples visites pacifiques de sites historiques par des civils juifs.

Regavim dénonce la fiabilité des sources de cette base de données onusienne : l’essentiel des informations provient d’organisations palestiniennes, sans vérification indépendante. Le résultat est un tableau déformé présentant les résidents juifs comme agresseurs et Israël comme un État pratiquant l’apartheid.

Le rapport dévoile également, pour la première fois, des données de la police israélienne sur les infractions à motivation nationaliste, tant dans les communautés juives qu’arabes. Selon cette analyse, les autorités appliquent une répression disproportionnée à l’encontre des Juifs, notamment en Judée-Samarie, tandis que les crimes graves imputables à des Arabes bénéficient d’un traitement plus laxiste.

Regavim alerte sur les effets dévastateurs de cette campagne : déshumanisation des habitants juifs de Judée-Samarie, polarisation de la société israélienne, atteintes aux droits de l’homme et affaiblissement de la démocratie israélienne. Le rapport accuse également cette dynamique de faciliter des sanctions contre Israël, de minimiser les crimes du 7 octobre, et de légitimer les visées destructrices du Hamas et de l’Autorité palestinienne.

Parmi ses recommandations, Regavim appelle à une réforme urgente de la communication gouvernementale, à la publication de données officielles accessibles et à l’expulsion d’activistes étrangers accusés de fomenter des provocations.

Meir Deutsch, directeur général de Regavim, résume ainsi : « Ce rapport révèle la manipulation derrière la campagne, qui cherche à établir une équivalence morale entre Israël et le Hamas. Il est temps de lever le voile sur cette supercherie et de faire entendre la vérité, en Israël comme à l’international. »