Israël

Le président argentin entame sa visite en Israël par une prière au Mur occidental pour la libération des otages

Cette visite devrait être marquée par des annonces importantes de Javier Milei

2 minutes
10 juin 2025

ParJohanna Afriat

Le président argentin entame sa visite en Israël par une prière au Mur occidental pour la libération des otages
Le président argentin Javier Milei Photo : Fondation du Mur occidental

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Arrivé lundi soir en Israël pour sa seconde visite d'Etat dans le pays, le président argentin Javier Milei s'est rendu directement au Mur occidental, reproduisant le geste symbolique de sa précédente venue officielle. Cette démarche témoigne de l'attachement particulier du dirigeant sud-américain à la Terre sainte et au judaïsme, alors même qu'il dit envisager de se convertir.

Le chef d'État était accompagné d'une imposante délégation comprenant notamment le ministre des Affaires étrangères Gerardo Vertijn, la secrétaire présidentielle Karina Milei, l'ambassadeur d'Argentine en Israël, ainsi que le rabbin Shimon Axel, ambassadeur d'argentine en Israël, illustrant l'importance accordée à cette visite diplomatique.

Lors de cette visite, Javier Milei a récité un chapitre des Psaumes en compaget prononcé une prière particulière pour le retour des personnes enlevées auprès de leurs familles. Il a conclu sa démarche en signant le livre d'or avec cette mention significative : "Liberté pour Sion".

"Je vous remercie pour votre accueil chaleureux. Je soutiendrai toujours de tout cœur le peuple d'Israël, car c'est également le bon objectif pour l'Occident", a déclaré le président sur le site.

Cette visite de trois jours s'annonce particulièrement dense. Javier Milei doit notamment s'exprimer devant la Knesset et officialiser le lancement d'une ligne aérienne directe entre Tel Aviv et Buenos Aires – la première depuis la capture d'Adolf Eichmann en Argentine en 1960.

Le président argentin devrait également réitérer son engagement concernant le transfert de l'ambassade de son pays à Jérusalem, promesse déjà formulée lors de sa précédente visite. Cette décision s'inscrit dans la lignée de sa politique de soutien sans faille à Israël.