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La Bourse de Tel Aviv a rebondi à son ouverture ce matin malgré la guerre avec l’Iran

Après deux jours de baisse provoqués par l’escalade militaire avec l’Iran, la Bourse de Tel Aviv a rouvert ce dimanche 15 juin en légère hausse. L’or et le pétrole poursuivent leur envolée, dans un climat de forte nervosité sur les marchés mondiaux.

2 minutes
15 juin 2025

ParDelphine Miller

La Bourse de Tel Aviv a rebondi à son ouverture ce matin malgré la guerre avec l’Iran
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La Bourse de Tel Aviv a surpris ce dimanche matin en affichant un léger rebond. L’indice TA 35, qui avait perdu plus de 2 % jeudi 13 juin à la suite des premières frappes israéliennes contre l’Iran, a rouvert en baisse avant de se redresser, terminant en légère hausse de 0,1 % en milieu de séance.
Ce rebond, fragile mais notable, intervient alors que le conflit s’intensifie. Malgré la guerre ouverte, les investisseurs israéliens semblent miser sur la résilience du système économique local, soutenu par des institutions mobilisées.

Le shekel, de son côté, reste relativement stable malgré les tensions. Après une légère baisse face au dollar, il s’échange autour de 3,61, contre 3,50 quelques jours auparavant.

Côté budget de l’État, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, s’est voulu rassurant, affirmant que "les caisses de l’État sont solides" et que "l’économie israélienne est capable d’absorber les chocs", y compris en cas d’escalade prolongée. Il a précisé que le ministère travaille à ajuster le budget pour répondre aux besoins croissants de la défense tout en maintenant les équilibres macroéconomiques à moyen terme.

À l’échelle mondiale, la tension reste vive sur les marchés. L’or, traditionnel refuge en période de crise, poursuit sa hausse. Il s’échangeait à 3 433 dollars l’once ce 15 juin, gagnant environ 1,4 % depuis le 12 juin.
De son côté, le baril de Brent est monté à plus de 74 dollars, avec un bond de près de 12 % en trois jours, avant une légère stabilisation.


Ces mouvements reflètent l’inquiétude des investisseurs face à une escalade régionale. Mais certains analystes estiment qu’en l’absence d’embrasement plus large, ces hausses pourraient marquer un pic temporaire.

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