Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a fermement dénoncé lundi l'attaque israélienne visant la chaîne de télévision publique iranienne à Téhéran, rappelant les obligations du droit international humanitaire.
"Les journalistes, ainsi que le personnel médical et humanitaire, doivent être protégés par le droit international", a souligné Guterres, plaçant cette frappe dans le cadre plus large des violations potentielles du droit des conflits armés.
Cette condamnation intervient alors qu'Israël intensifie ses opérations contre les infrastructures iraniennes, ciblant désormais les moyens de communication du régime de Téhéran.
Diplomatie d'urgence
Le chef de l'ONU a révélé s'être entretenu directement avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, dans le cadre de ses efforts pour "tenter de mettre fin à la guerre". Lors de cette conversation, Guterres a réitéré "son opposition à l'escalade militaire" et sa "position constante en faveur d'une solution diplomatique à la question nucléaire".
Médiation onusienne
Cette intervention diplomatique s'inscrit dans la tentative de l'ONU de jouer un rôle de médiateur dans le conflit israélo-iranien, alors que les tensions atteignent des niveaux critiques. La condamnation de Guterres reflète également les préoccupations internationales croissantes concernant l'élargissement du conflit au-delà des cibles militaires traditionnelles. Isral justifie de son côté sa frappe contre le média d'Etat en le dénonçant comme le poumon de la propagande de la République islamique et un instrument d'incitation au terrorisme.