Israël

Frappe de missile contre l'hôpital Soroka : Israël dénonce "un crime de guerre", l'Iran minimise

Le ministre des Affaires étrangères iranien a décrit Soroka comme un hôpital militaire

2 minutes
19 juin 2025

ParJohanna Afriat

Frappe de missile contre l'hôpital Soroka : Israël dénonce "un crime de guerre", l'Iran minimise
Hôpital Soroka touché par un missile iranien Photo by Dudu Greenspan/Flash90

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En déplacement ce mercredi à l'hôpital Soroka de Beersheva touché par un missile dans la matinée, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa'ar, a dénoncé un "crime de guerre" perpétré par l'Iran. S'exprimant devant les médias internationaux depuis l'établissement hospitalier, le ministre a pointé du doigt la stratégie iranienne de ciblage délibéré des civils.

"Derrière moi, vous pouvez voir la tour chirurgicale. C'est une tour où, chaque jour, l'équipe médicale déploie des efforts considérables pour sauver des vies humaines", a déclaré Gideon Sa'ar. "C'est précisément là que le régime iranien vise : un hôpital civil. Il s'agit clairement d'un crime de guerre."

Le chef de la diplomatie israélienne a indiqué avoir reçu "de nombreux appels téléphoniques de ministres des Affaires étrangères du monde entier condamnant ce crime". Il a souligné la différence de stratégie entre les deux camps : "Nous attaquons des cibles de guerre, des cibles de programmes nucléaires, des cibles de missiles balistiques. Ils ciblent délibérément des civils."

De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Aragchi, a réagi sur le réseau social X, minimisant l'incident. Il a affirmé que "la frappe a causé des dégâts superficiels à une petite partie de l'hôpital militaire voisin, dont la majeure partie est évacuée", décrivant l'établissement comme "principalement utilisé pour soigner les soldats israéliens impliqués dans le génocide à Gaza".

Aragchi a également appelé tous les Israéliens à "obéir aux ordres d'évacuation émis par l'Iran et à se tenir à l'écart des sites militaires et des services de renseignement".

L'attaque a provoqué l'effondrement partiel du toit et déclenché un incendie qui a généré d'épaisses fumées noires pendant plus d'une heure. Le centre médical Soroka, principal hôpital du sud d'Israël qui dessert plus d'un million d'habitants, a dû fermer ses portes aux nouveaux patients, n'acceptant que les urgences vitales. L'impact de missile a frappé l'ancien service chirurgical, un bâtiment qui avait heureusement été évacué dans les jours précédents par mesure de précaution.

Environ 72 personnes ont été blessées et soignées sur place, toutes dans un état léger, principalement des victimes souffrant de crises d'anxiété liées à l'attaque.

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