Le général de brigade Tsviki Tessler, chef du commandement du front intérieur, devenu l’un des visages les plus associés à la guerre contre l’Iran, a choisi une approche très discrète juste avant le déclenchement de l’attaque israélienne en Iran. La nuit de la frappe, il fallait d’un côté arriver aux studios de télévision à Neve Ilan au moment-même où l’attaque allait commencer pour expliquer à la population la situation et les instructions, et, d’un autre côté, il ne fallait absolument pas trahir par sa seule présence ce qui se préparait. Résultat : il a attendu, caché dans le parking, pendant près d’une heure.

Seules quelques personnes en Israël étaient au courant de la frappe imminente contre l’Iran. Même dans les studios d’information, où l’on était en état d’alerte face à la possibilité d’une attaque israélienne, personne ne savait que cela allait se produire précisément cette nuit-là. Tessler, pour sa part, a fait le choix de ne pas attirer l’attention : mieux valait rester invisible que d’éveiller des soupçons.

Il n’est entré dans les studios une fois seulement après que la sirène annonçant au pays le début de la guerre contre l’Iran a retenti. Une mise en scène millimétrée qui a permis de préserver l’effet de surprise jusque dans les médias eux-mêmes.

Tessler : « C’est exactement ce qui s’est passé. »