Selon des sources citées par le quotidien Masri al-Youm, l’Égypte intensifie ses pressions sur Israël et le Hamas afin d’aboutir à un accord global sur les otages, allant au-delà d’un simple cessez-le-feu temporaire. Des délégations des deux camps sont censées se rendre au Caire cette semaine, tandis que des représentants des deux parties se trouvent déjà dans la capitale égyptienne pour tenter de résoudre les différends persistants.
Les mêmes sources précisent que l’Égypte et les États-Unis mènent des réunions séparées avec Israël et le Hamas afin de faire avancer les négociations. Un responsable du Hamas a déclaré au journal que le mouvement est « ouvert à toute proposition visant à mettre fin aux souffrances du peuple palestinien ».
Mahmoud Mardawi, un haut responsable du Hamas en exil, a pour sa part affirmé que les déclarations américaines « ne reflètent pas la réalité du terrain ni une quelconque offre sérieuse transmise au Hamas ». Il ajoute qu’il est possible qu’un dialogue ait lieu entre Israël et l’administration Trump, mais que le Hamas, de son côté, n’a reçu aucune proposition concrète à ce jour.
Par ailleurs, les délégations du Hamas présentes au Caire et à Doha ont fait savoir aux médiateurs qu’elles ne s’opposent pas à un accord partiel, à condition qu’il s’inscrive dans le cadre d’un futur accord global, et non comme une simple transaction autour des otages. Elles rejettent en revanche l’idée d’un cessez-le-feu temporaire sans calendrier clair pour la fin de la guerre.
D’après des sources égyptiennes citées par Al-Akhbar, Le Caire tente d’intégrer à la proposition un cadre de négociation final accompagné de garanties. Le Hamas, précisent ces sources, refuse pour l’heure le plan Witkoff en l’absence d’un engagement formel sur l’arrêt de la guerre.
Enfin, côté israélien, selon un responsable politique, aucune décision définitive n’a encore été prise quant à l’envoi d’une délégation au Caire, .