Ce matin je pense à lui ! Depuis trois mois, il fait tant d’efforts pour progresser. Il a tant cherché à nous satisfaire pour qu’on le considère différemment, sans ce regard un peu réducteur. Il a réussi à nous épater alors qu’entre nous, il ressemblait de plus en plus à sa cousine en grande dépression, Yam Hamelah.
J’ai la larme à l’œil car je ne peux même pas aller le féliciter et lui dire : "bravo, kol hakavod, tu nous as tous bluffés !"
Oh Kinneret sheli, nous t’aimons, mais pour le moment, tu es comme nos parents, nos grands-parents. Il nous est impossible de te rendre visite, de t’embrasser, te féliciter, et de bénéficier de ta bra’ha.
Mais surtout ne t’arrête pas en chemin. Je viens d’apprendre que tu as presque atteint ton objectif. Même si personne ne vient te le dire : on t’aime, on est très fier de toi.
Je sens au fond de moi qu’après Pessa’h, lors de la remise de ton diplôme d’excellence, des événements inattendus vont se produire. Elle va venir du ciel. Une fantastique nouvelle va bouleverser ce repli forcé, et nécessaire, qu’Il nous a envoyé.
Aujourd’hui il est permis de tout dire et penser, avec bienveillance bien sûr. Jamais on ne se sera tant révélés personnellement. Jamais on n’aura autant pris de nouvelles les uns des autres, exprimé notre amour, ressenti tant d’émotion pour chaque mot doux.
Ça, on s’engage à le conserver « après », c’est un cadeau inestimable, promis ?
Nous sortirons grandis de cette bataille pour la vie.
Jamais Israël n’a perdu une guerre. Je sens que celle-ci, nous allons non seulement la gagner mais aussi la faire gagner au monde.
Que D ieu prête la santé, le bon sens et les bonnes décisions à ceux qui nous gouvernent.
Qu’Il donne aussi aux dirigeants de chaque pays la force de repousser l’invasion.
Il manque à cet ennemi pernicieux et invisible, un atout. Son talon d’Achille : l’intelligence. Cette vertu, nous la possédons et grâce à elle, nous allons le vaincre, et l’éliminer.
Message personnel : laissez-moi vous remercier un par un, une par une. D’une part de prendre le temps de me lire, ensuite, d’être si nombreux à m’envoyer en retour votre appréciation sincère. Écrire me fait énormément de bien, et sans vous, cela n’aurait pas de sens. Encore merci.

 

Avraham Azoulay

Photo by David Cohen/Flash90