Meirav Michaeli estime que de manière générale, le Parti travailliste s'est trop souvent rallié à des gouvernements de droite, citant notamment Binyamin Ben Eliézer et Ehoud Barak, qui selon elle "ont troqué leur idéologie contre une place au gouvernement".
Pour elle il y a deux conditions indispensable à un redressement du Parti travailliste : quitter le gouvernement et élire aux autre direction. La députée semble pourtant ne pas se pencher sur les raisons réelles de la chute du Parti travailliste dans l'opinion publique. Elle note que depuis l'assassinat d'Itshak Rabin la gauche sioniste vit de grandes difficultés politiques mais elle attribue cette désaffection à... "la violence de la droite contre le camp de la 'paix', contre la laïcité, contre le monde académique et le système judiciaire" !!! Un peu facile.
Quant à savoir si elle briguerait la présidence du parti en cas de primaires, la députée botte en touche : "Attendons d'abord de savoir s'il y un parti avant de savoir qui sera à sa tête !"
Photo Hadas Parush / Flash 90