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"Une leçon de vie", avec Myriam Peretz

3 minutes
2 août 2020

ParIsraJ

"Une leçon de vie", avec Myriam Peretz
Portrait of Miriam Peretz, winner of the 2018 Israel Prize for a Lifetime Achievement, for her work in education in Israeli communities, on April 8, 2018, at her home in Givat Zeev. Photo by Hadas Parush/Flash90 *** Local Caption *** מרים פרץ\nזוכה\nכלת פרס ישראל\nמפעל חיים\nפורטרט

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Myriam Peretz est une éducatrice israélienne, lauréate du Prix Israël, qui parcourt le monde pour donner des conférences sur le sionisme et partager l’expérience douloureuse de sa vie. Elle a subi la perte de ses deux fils alors qu’ils étaient à l’armée. Lorsqu’elle nous reçoit chez elle, elle achève juste un rendez-vous avec un couple qui souhaite aider par un don à organiser le mariage d’un couple d’orphelins. Myriam rayonne de joie car les mariages actuellement ne pouvant excéder 40 personnes, est évoquée la  possibilité d’une contribution à quatre mariages !

 

Myriam Peretz, ce monsieur fait-il ce geste généreux spécialement dans le contexte du corona ? Comment concevez-vous cette pandémie qui s’est abattue sur le monde ?

M.P.  C’est tout simplement un homme bon. Peut-être le corona l’a-t-il poussé à faire cela ?
Ce fléau malgré tout encourage les gens à sortir le meilleur d’eux-mêmes, à partager.
Mais c’est loin d’être une bonne chose. On aurait préféré s’en passer ! On aimait bien ce qu’on avait avant !
Avant de parvenir à en extraire les bons côtés, je dois faire face à cette réalité, c’est une véritable plaie. Dans la vie, nous avons sans cesse des défis à relever. La vie est belle, mais ce n’est pas un long fleuve tranquille. Naître, faire ses premiers pas, manger, se marier, voir ses parents vieillir, gérer les problèmes de couples, les problèmes avec les enfants, la maladie, ce sont autant de défis que nous rencontrons tout au long de notre vie. Le rôle de l’homme, dès lors qu’il se trouve au milieu d’une de ces crises, est de garder en tête qu’il est toujours possible d’en sortir.

 

Alors y aurait-il du bon dans le corona ?
L’homme doit toujours tirer le bon du mauvais, sinon le mauvais envahira sa vie, ce qui le rendra amer et déprimé.
Si vous m’aviez demandé quels étaient les inconvénients, j’aurais pu vous en énumérer toute une liste. Un des enseignements que l’on peut en tirer, c’est que dans la vie, il faut savoir s’arrêter. On passe son temps à courir après je ne sais quoi, dans les centres commerciaux, les magasins, et brusquement on a été stoppés en pleine course. Je suis croyante, donc je pense que c’est la main de D ieu. Prenons le temps d’observer le monde, et redonnons leurs justes proportions aux choses.

Le coronavirus a-t-il eu un impact sur la vie de famille ... ?
Oui c’est le deuxième aspect positif, la famille. Nous courons toute la journée, travaillons jusque très tard, rentrons parfois alors que les enfants sont déjà couchés, et par ce confinement nous avons pu retrouver nos enfants, ce qui est excellent pour consolider la cohésion familiale. Certains parents ont redécouvert leurs enfants grâce au corona !

En est-il de même pour le couple ?...

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