Cette formule rencontre toutefois des problèmes : 1. Qui serait en premier à la tête du gouvernement en premier et le second accepterait-il le risque de voir se reproduire le scénario du gouvernement sortant ? 2. Quid de la fameuse promesse signée de Naftali Benett de ne pas siéger sous Yaïr Lapid ? La Liste arabe et Meretz accepteraient-ils de soutenir un gouvernement dans lequel siègent des partis comme Yamina ou Israël Beiteinou ? 3. Ces deux partis seraient-ils à l'aise de faire parti d'un gouvernement soutenu même du dehors par la Liste arabe ? 4. Les partis orthodoxes franchiraient-ils le pas en quittant Binyamin Netanyahou pour rejoindre un gouvernement dirigé par leurs deux ennemis jurés : Yaïr Lapid et Avigdor Lieberman ?
Des responsables de Yamina a déjà dénoncé cette éventualité, déclarant que Yaïr Lapid souhaite un gouvernement de gauche soutenu par la Liste arabe.
L'arithmétique théorique et l'obsession anti-Netanyahou sont une chose, la formation d'un gouvernement stable et efficace en est une autre...
Photo Gershon Elinson / Flash 90