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Dimanche ce fut au tour de Walid Taha d'émettre des menaces très claires envers le gouvernement au cas où le parti Ra'am n'obtient pas ce qu'il a exigé, en l'occurrence l'arrêt de démolitions de construction illégales en secteur bédouin et arabe : "Ce qui va tout faire exploser (le gouvernement) c'est la question de la poursuite des démolitions dans le secteur arabe. Nous ne l'accepterons plus". Walid Taha a également évoqué la loi de légalisation du cannabis médical, ardemment souhaitée par le parti Tikva 'Hadasha, et dont Ra'am ne veut pas entendre parler. Suite à cela, la coalition a décidé de reporter une nouvelle fois le vote de plusieurs semaines, ce qui laisse présager que cette loi sera finalement abandonnée afin de s'assurer le vote de Ra'am sur les lois cruciales. Un scénario qui devient une routine.
Par ailleurs, le directeur de l'Office des Affaires bédouines Yaït Maayan a indiqué qu'il ne démissionnera comme l'exige un autre député de Ra'am, Saed Al-Haroumi. Mais comme cette question risque aussi de provoquer une crise au sein de la coalition, il lui a déjà été proposé en "haut lieu" d'être nommé à un autre poste, en l'occurrence une place de directeur de l'Office des entreprises publiques, proposition qu'il a refusée. "Si quelqu'un menace de me faire quitter mon poste, qu'il commence par faire la queue", a avertit Maayan.