« Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu'il n'y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième. » (Albert Einstein)
Chacun se souvient exactement de l’endroit où il se trouvait ce 11 septembre 2001, au moment où les avions-suicides se sont fait exploser avec leurs voyageurs contre les Twin Towers, anéantissant des milliers de vies. Les commentateurs en perdaient leurs mots, leur intelligence, leur sens de l’analyse. Ce jour-là, les tours sont tombées, l’Amérique aussi. Puis l’économie a repris le dessus, ainsi que les jolis discours de paix – jusqu’à ce que les Marines fuissent de Kaboul, il y a trois semaines...
Vingt ans après le début de sa guerre sans merci contre Al-Qaïda, l’Oncle Sam vient de lever le drapeau blanc : un mélange de faiblesse, de fatigue morale et de vision à très court terme. Les USA tournent le dos à l’Afghanistan, supplient l’Iran de signer n’importe quel bout de papier et nous pressent d’ouvrir le consulat du Hamas à Jérusalem : Biden a décidément du mal à ouvrir les yeux !
L’islam obscur, lui, ne baisse pas les yeux, au contraire. Il a compris que le monde occidental n’est plus prêt à combattre les forces du mal, et il prépare sa deuxième attaque, biologique, chimique et bien sûr nucléaire.
Nous sommes au cœur de ce scénario catastrophe. Depuis longtemps, preuves à l’appui, nous avertissons le monde de la menace iranienne. À quoi bon ? La tragédie des tours jumelles n’a pas servi de leçon ; elle a plutôt tétanisé les dirigeants du monde libre.
Hier Netanyahou, aujourd’hui Bennett... Les déclarations restent les mêmes : nous ne resterons pas les bras croisés... Mais qui l’entend, qui le croit, qui osera agir ?
Jamais nous n’aurons eu d’aussi bonnes raisons de prier : santé, économie, justice, sécurité, politique...
La formation du gouvernement Bennett-Lapid-Abbas a suscité une grande douleur suivie d’une véritable rage chez beaucoup d’entre nous. J’en suis bien conscient et partage parfois ce sentiment de trahison. Cependant, je crains que les tensions qui nous divisent, attisées à des fins purement politiques, n'entraînent à long terme des dommages irréversibles. En ces jours de questionnement spirituel, osons enfin tourner la page et laisser derrière nous les querelles fratricides. L’amertume et le cynisme réducteur ne peuvent nous sauver de cette menace immédiate. La réalité politique a changé. Nous devons, même si tout ne nous convient pas, l’accepter. Plus que jamais, nous avons besoin d’union et de dialogue. Le peuple, majoritairement à droite, doit se ressaisir et tendre la main à la majorité dirigeante, dans l’intérêt commun.
Nous partageons, pour la plupart d’entre nous, le même attachement à nos racines et à cette terre d’Israël. Alors écoutons- nous, soyons inventifs et tournons-nous vers l’avenir ! C’est possible, si nous osons de nouveau nous parler, et nous entendre.