L'Autorité palestinienne a donc transmis aux Américains la balle ayant touché mortellement la journaliste d'Al Jazeera, Shireen Abou Akleh, à Djénine, le 11 mai dernier.

L'analyse américaine n'a apporté aucun élément nouveau. D'après les experts américains, il est impossible de déterminer si la balle a effectivement été tirée par des soldats de Tsahal.

L'analyse a été effectuée en Israël sous la surveillance de représentants américains. Compte-tenu de l'état de la balle et des éléments qui s'y trouvent, il est très difficile de l'identifier et donc de déterminer de quelle arme elle a été tirée.

Les représentants américains ont conclu: ''Les tirs provenaient apparemment de l'endroit où se trouvaient les soldats de Tsahal, mais il n'y a aucune raison de penser que le tir sur Abou Akleh était intentionnel''.

Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a rappelé que ''les premiers responsables sont les terroristes qui ouvrent le feu dans des zones civiles''.

Le Chef d'Etat-major, Aviv Kohavi, a lui indiqué que Tsahal poursuivrait son enquête. Pour le moment, les éléments de l'enquête diligentée par l'armée israélienne ont conclu à l'absence de preuves suffisantes pour incriminer l'une ou l'autre des parties en présence au moment des faits. Ce qui est certain, c'est qu'aucun coup de feu n'a été tiré intentionnellement par les soldats israéliens en direction de la journaliste.

L'Autorité palestinienne rejette les conclusions de Tsahal et des Américains et continue de tenir Israël pour responsable de la mort de Shireen Abou Akleh.