Des centaines de personnes étaient réunies pour lui rendre un dernier hommage: sa famille, ses soldats, ses amis et même des personnes qui ne l'avaient pas connu.
Son frère, Amos, a prononcé un éloge funèbre: ''Mon frère était courageux. Il avait tant de force, tant de puissance, un tempérament de leader et de l'amour. 'Une locomotive d'acier', c'est ainsi qu'on le décrivait. La maison de Maman est pleine de jeunes qui pleurent et qui ont mal - des élèves à qui tu as appris à faire du ski, tes soldats et tes officiers de l'armée. Comme se sépare-t-on d'un frère? Tu avais promis que tu prendrais soin de nous, pourquoi n'as-tu pas écouté Papa qui te disait tout le temps de ne pas être un héros et de revenir en bonne santé à la maison?''.
Itay, un autre frère de Bar, a préféré évoqué le petit frère: ''Assez de choses ont été dites sur le commandant et ta vérité. Dans mon téléphone, tu apparaissais sous le nom ''Gerber'' parce que quand tu étais bébé nous te donnions à manger des compotes ''Gerber'', avec ton si doux sourire, tes cheveux et ton rire''.
Bar, z'l, était le cinquième enfant d'une famille qui en compte six. Il était en couple avec Arielle: ''Il m'est difficile de trouver les mots pour décrire l'homme bon que tu étais. Tu me disais, 'il ne m'arrivera rien, ma belle. Qui peut me faire quelque chose?'. Mon plus grand cauchemar se réalise. Je veux juste te dire que je t'aime et que je t'aimerai toujours. Ne te sens pas coupable''.
Les officiers de Bar, z'l, lui ont aussi rendu de vibrants hommages.
D'après les premiers éléments de l'enquête sur l'affrontement qui a conduit à la mort de Bar Falah, z'l, les soldats avertis d'une présence suspecte le long de la ligne verte, se sont approchés afin de procéder à des vérifications. La première estimation était qu'il s'agissait de clandestins non armés. Or lorsque les soldats sont arrivés à une courte distance des suspects, ceux-ci ont ouvert le feu.
Les deux terroristes ont été éliminés. Parmi eux se trouve un membre des services de renseignements palestiniens. Le Premier ministre Yaïr Lapid a dit considéré cet élément avec gravité: ''un cap a été franchi'', a-t-il déclaré ajoutant qu'Israël interviendrait partout où il le faut pour défendre ses citoyens.