Le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, est en train d'agir dans ce sens. Il a demandé au ministre de l'Agriculture de prendre un décret qui permettra de limiter l'augmentation du prix du lait, qui doit s'élever à 16% si rien n'est fait d'ici le 1er mai. L'objectif est que l'augmentation ne soit que de 8%.
Le ministre Dichter a répondu positivement à cette demande mais risque de se heurter aux producteurs de lait pour lesquels cette augmentation est indispensable. En effet, cette augmentation est le résultat d'un accord signé avec les producteurs, il y a un an, sous le gouvernement Bennett-Lapid, qui prévoyait que les prix des produits laitiers sous surveillance augmenteraient de 4,9 %. Il a également été convenu qu’en mai 2023, les prix des produits laitiers sous surveillance seront mis à jour par un mécanisme automatique, sur la base des décisions du comité interministériel des prix du ministère des finances et du ministère de l’agriculture, et sans qu’il soit nécessaire aux ministres de signer un arrêté
Parallèlement, Smotrich a publié aujourd'hui un décret pour réduire de 32 agorot, la taxe sur les carburants, ce qui permettra d'atténuer l'augmentation de 43 agorot prévue du prix du litre d'essence.