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Le président de la Knesset Amir Ohana a accueilli en Israël une délégation du gouvernement roumain, conduite par le président de son parlement Alfred-Robert Simonis. Rappelons que les relations entre les deux pays sont bonnes depuis longtemps : la Roumanie a établi des relations diplomatiques en Israël en juin 1948, c’est-à-dire juste après la Déclaration d’Indépendance. En outre, pendant la Guerre Froide, la Roumanie a été le seul pays communiste à ne pas rompre ses relations diplomatiques avec Israël. Autre précision très parlante : en avril 2018, la Roumanie a annoncé qu’elle déplacerait son ambassade en Israël à Jérusalem.
Au cours de la visite du président du parlement roumain en Israël, Ohana s’est rendu avec son hôte à Kfar Aza, durement frappé par l’attaque terroriste barbare du 7 octobre dernier. Le Kibboutz, qui se trouve à trois kilomètres à peine de la bordure de Gaza, comptait avant l’attaque près de 400 habitants. Plus d’une cinquantaine de personnes ont été massacrées le Shabbat 7 octobre, jour de Simhat Tora. Une vingtaine d’autres seraient encore portées disparues.
Pendant ce déplacement, Amir Ohana a remercié la Roumanie, ‘qui se tient fermement aux côtés d’Israël et contre le terrorisme’. Il a en outre salué la réaction de son visiteur qui, contrairement à son homologue belge qui a refusé de faire projeter le film sur les horreurs commises par le Hamas, a affirmé qu’il le ferait projeter dans son parlement.
Le président du parlement roumain a déclaré pour sa part qu’il était important pour lui de venir tout particulièrement dans cette région d’Israël, si gravement endommagée. Il a ajouté : « Je voudrais vous rappeler que le parlement roumain a été le premier parlement du monde démocratique à avoir exprimé son soutien à Israël et dénoncé les actions méprisables du Hamas ». Et d’annoncer : « Quand je reviendrai en Roumanie, je tiendrai une session extraordinaire des deux chambres du parlement afin de montrer à tous les membres du parlement les photos et les vidéos (du massacre) pour qu’ils puissent combattre la propagande des terroristes avec les faits ».