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Près de 19 ans après le retrait de Gaza, les soldats israéliens sont de retour à Neve Dekalim.

Cette implantation juive du Goush Katif se trouvait à l'ouest de Khan Younès où les combats sont aujourd'hui intenses.

Des dizaines de terroristes ont été éliminés aujourd'hui dans cette zone et les bombardements sont incessants d'après les témoignages recueillis sur les réseaux sociaux arabes.

L'unité Kfir qui manoeuvre sur place a pris d'assaut des dizaines d'infrastructures terroristes et plusieurs postes de commandement du Hamas.

Dans la casbah de Khan Younès, les forces israéliennes ont découvert de nombreuses armes et des munitions.

Les forces israéliennes encerclent maintenant le camp de réfugiés de Khan Younès et commencent à progresser à l'intérieur. De nombreux habitants de la zone ont fui vers Rafah.

Préalablement à l'entrée dans ce camp, l'aviation a pilonné des cibles du Hamas. Ce périmètre est celui de la brigade de Khan Younès qui est considérée comme la brigade du domicile de Yahya Sinouar et de Mohamed Deif.

Les opérations doivent durer plusieurs jours dans cet endroit.

Parallèlement aux opérations militaires, l'arrivée des troupes israéliennes dans cette zone est une aventure humaine peu commune pour certains des soldats. En effet, il y en a qui ont été expulsés de leur maison du Goush Katif, en 2005, quand ils étaient enfants, et désormais, ils reviennent sur les lieux en tant que soldats.

A Neve Dekalim, ils ont repéré des parcelles sur lesquelles se dressaient il y a 19 ans des maisons juives et qui ont été laissées en friche par les Palestiniens depuis leur départ.

Les soldats ont envoyé aujourd'hui au Rav Kobi Bornstein, la photo du terrain de sa maison de Neve Dekalim, tel qu'ils l'ont trouvé aujourd'hui.

Le Rav Bornstein, directeur du centre du Goush Katif à Nitzan, n'a pas caché son émotion: ''J'ai le coeur qui bat. Nous savions que les Palestiniens n'avaient pas construit sur tous les terrains du Goush Katif mais ces photos que nous ont envoyées les soldats qui sont de retour sur les lieux du yishouv, nous ont permis de voir pour la première fois depuis le retrait de Gaza, notre parcelle de terrain, qui est restée vide. Peu importe ce que l'on pense sur 'le jour d'après' pour nous, c'est une grande émotion''.