Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, a reçu aujourd'hui (lundi), des représentants de familles d'otages.

Il leur a affirmé que, contrairement à ce qui était diffusé, aucune réelle proposition d'accord n'a été posée sur la table des négociations. Il a assuré qu'Israël avait initié un processus mais n'a pas voulu le détailler.

Par ailleurs, Netanyahou a souligné devant les représentants des familles que Sinouar souhaitait que la pression internationale augmente pour exiger la fin des combats. ''Il espérait que le Hezbollah le sauverait et il a compris que ce ne serait pas le cas. Il espérait que l'Iran le sauverait et il a compris que ce ne serait pas le cas. Il espérait que les Houthis le sauverait et là aussi il a compris que ce ne serait pas le cas. Il espère que la pression internationale le sauvera et nous faisons tout pour que cela n'arrive pas''.

 

Le Premier ministre a également expliqué pourquoi il n'était pas envisageable d'arrêter les combats à ce stade en réponse à ceux qui prétendent que l'on peut suspendre les opérations militaires pour obtenir la libération des otages et qu'il sera toujours temps ensuite de s'occuper de Sinouar: ''Si nous acceptons d'arrêter les combats, nous devrons signer des engagements internationaux que nous ne pourrons pas violer. Nous sommes accusés de génocide devant la Cour Internationale de Justice, c'est pourquoi si nous arrêtons les combats, nous ne pourrons pas les reprendre''.

 

Depuis samedi soir, des familles d'otages ont dressé des tentes devant la résidence du Premier ministre, Rue Azza, à Jérusalem. Elles manifestent tous les soirs pour demander la libération immédiate de leurs proches. Sur les pancartes brandies on peut lire des slogans comme: ''Nous aimons plus nos enfants que nous ne haïssons le Hamas'', ''Ils n'ont plus le temps'' ou encore à l'attention du Premier ministre: ''Le sang des otages est sur vos mains'', avec une ''mare de sang'' aux pieds des manifestants.