Le ministre de l'économie, Nir Barkat, n'hésite pas à critiquer la gestion de la guerre et aujourd'hui encore, lors du conseil des ministres, il a exprimé son mécontentement face à un certain nombre de points.

Avi Gil, le secrétaire militaire du Premier ministre, a exposé devant les ministres les grandes lignes de l'accord qui se profile pour la libération d'au moins une partie des otages.
Les ministres Barkat et Chikli ont protesté contre le fait qu'il ne s'agisse pas d'un accord qui prévoit la libération de tous les otages.

Le ton est même monté au moment des débats sur ce sujet.

En ouverture du conseil des ministres, le Premier ministre a précisé: ''L'objectif obligatoire est d'abord l'anéantissement du Hamas. Pour l'atteindre nous avons besoin de trois éléments: premièrement, éliminer les bataillons du Hamas. Jusqu'à maintenant, nous en avons éliminé 17 sur 24. La plupart de ceux qui restent sont au sud de la Bande de Gaza, à Rafah et nous allons nous en occuper. Deuxièmement, nous devons tout nettoyer après l'élimination des bataillons, ce que font nos forces avec détermination au nord de la Bande de Gaza et au centre. Troisièmement, nous devons neutraliser la menace souterraine, ce que font nos forces méthodiquement à Khan Younès et dans toute la Bande de Gaza. Cela prend du temps. Nous ne cesserons pas les combats avant d'avoir atteint tous nos objectifs: élimination du Hamas, retour des otages et garantie que la Bande de Gaza ne constitue plus une menace pour Israël''.

Au sujet des otages, Netanyahou a répété: ''Nos efforts pour libérer nos otages sont incessants. Comme je l'ai souligné devant le cabinet de sécurité, nous n'accepterons pas n'importe quel accord et pas n'importe quel prix. Beaucoup de choses ont été dites dans les médias que nous n'avons pas acceptées, comme par exemple tout ce qui concerne la libération de terroristes, nous ne l'accepterons pas''.

 

L'autre sujet qui a suscité des débats vifs au sein du conseil des ministres est celui de l'aide humanitaire apportée à Gaza. Là aussi, le ministre Barkat a tenu à faire entendre sa voix et a attaqué le Premier ministre: ''Il faut arrêter dès aujourd'hui les camions pour le Hamas. Le cabinet est enfermé dans la conception du 6 octobre'', a-t-il lancé.