Les négociations pour la libération des otages sont enlisées. Aucune avancée notable n'a pu être constatée, au contraire. Le Mossad a publié hier (samedi) un communiqué qui exprime l'impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers.

Dadi Barnea, le chef du Mossad a rencontré le chef de la CIA, William Burns. A l'issue de cette rencontre, le Mossad a fait savoir que le Hamas était bloqué sur ses positions et qu'il n'avait qu'un objectif: enflammer le terrain pendant le Ramadan au détriment des habitants de la Bande de Gaza.

Ce soir, Ismaël Haniyeh enfonce encore un peu plus le clou et déclare: ''Depuis le début des négociations par l'intermédiaire du Qatar et de l'Egypte, nous avons posé cinq principes: cessez-le-feu durable et fin de la guerre, retrait total des troupes israéliennes, retour des expulsés dans le nord de la Bande de Gaza, livraison d'aide humanitaire et échange de prisonniers''.
Selon Haniyeh: ''L'occupant et le gouvernement sioniste ennemi sont reponsables du fait qu'il n'y ait pas d'accord. Nous n'accepterons aucun accord qui ne contiennent pas l'arrêt de la guerre. Si nous obtenons aujourd'hui, un engagement de l'occupant qu'il se retire et que les réfugiés peuvent rentrer, alors nous serons prêts à conclure les négociations''.

 

Dans ce contexte, ce soir (dimanche), des dizaines de personnes, dont des familles d'otages, manifestent devant les bureaux de l'ambassade américaine à Tel Aviv pour appeler à promouvoir un accord de libération des otages sous l'égide de Washington. ''Après le Ramadan, les chances de voir un tel accord aboutir seront encore moindres. Il faut faire pression maintenant sur le Président Biden'', affirment les manifestants.

D'autres familles d'otages, celles du forum Tikva ont un autre message à faire passer. Elles ont demandé un entretien avec le cabinet avec une requête : ''Nous avons assez perdu de temps, il faut rentrer dans Rafah maintenant''.