Le chancelier allemand, Olaf Scholz, est arrivé cet après-midi (dimanche) en Israël pour sa deuxième visite depuis le 7 octobre.

Le Premier ministre Netanyahou l'a reçu pour un entretien puis les deux chefs de gouvernement ont fait une déclaration commune à la presse.

Netanyahou a remercié Scholz d'être venu: ''Nous apprécions l'amitié et le soutien de l'Allemagne en ces temps difficiles. Nous fournissons tous les efforts possibles pour augmenter l'aide humanitaire par voie aérienne, terrestre et maritime mais le principal problème est la distribution de l'aide sur place. A partir du moment où l'aide entre, elle est dérobée par le Hamas. C'est le Hamas qui est responsable de la destruction et des victimes civiles. Nous avons convenu que cette organisation terroriste doit être anéantie. Ni Gaza, ni la paix, ni Israël n'auront d'avenir si le Hamas reste en place. Le jour d'après doit être le jour d'après le Hamas''.

Olaf Schulz a déclaré: ''Beaucoup d'Israéliens sont otages du Hamas. Plus de 160 jours de souffrance et loin de leurs proches. Depuis le premier jour, il était évident qu'Israël avait le droit de combattre et de se protéger contre le Hamas. Le but d'Israël dans cette guerre est juste mais nous ne pouvons pas ignorer les civils à Gaza''.
Concernant Rafah, le Chancelier a affirmé: ''Il faut prendre des mesures humanitaires. Où iront deux millions de civils? Nous ne pouvons pas rester indifférents à la souffrance des civils palestiniens''.

Le Premier ministre israélien a répondu: ''Israël veut la paix. Tous les Israéliens prient pour la paix. Nous souffrons des conséquences de la guerre, en tant que nation et en tant qu'individus. Nous connaissons bien le prix de la guerre, nous croyons que la clé de la paix se trouve dans la sécurité. Si on nous propose un accord de paix dans le cadre duquel Israël ne pourra pas se défendre, la paix reculera. J'ai promis au Chancelier allemand que notre objectif de destruction des bataillons du Hamas à Rafah irait de paire avec l'évacuation de la population civile. Nous les laisserons partir''.