Le conflit à Gaza n’en finit plus d'ébranler le monde. Le premier de cet ébranlement du 7 Octobre visait l’âme juive. La riposte israélienne ne s’est pas faite attendre, l’assurance de Tsahal, du Shin Beth se dégrade, elle passe du tout risque à un cran en-dessous. Tous ou presque dénoncent un génocide dans cette Bande de Gaza. Les pays arabes, l’Afrique du Sud, la Turquie, l’Iran, la Chine, la Russie, le Brésil, la Colombie, l’Onu, l’Irlande, la GB, la CJI, ces pays vertueux en matière de démocratie se comblent de ridicule.
En France l’importation du conflit gagne sciences Po, l’antisémitisme renait de ses cendres, des drapeaux palestiniens volent au vent de toutes les manifestations, même aux Etats-Unis nos soutiens se font discrets ou assortis de conditions inacceptables. Les campus des prestigieuses universités US soutiennent les terroristes du Hamas avec la bénédiction des recteurs.
Les Juifs avaient une légitimité sur leur terre, après 2500 ans d’errance, de pogroms, de massacres, d’exterminations ils obtinrent en 1948 le droit d’exister en tant que Nation libre. Mais voilà aujourd’hui, plus qu’hier il y a une place d’opprimé à prendre, et les Palestiniens inventions historique et géographique datant des années 80 ont réussi à faire croire que cette terre leur appartient. Les Kurdes, les Sahraouis, les Berbères, les Rohingyas et d’autres peuplades, ne sont jamais cités, leurs désirs d’émancipation n’intéressent personne. Seuls les Palestiniens veulent être plus juifs que les juifs. Tout est bon à prendre dans cette place victimaire. Prison à ciel ouvert, colonisations, affamer, diffamer, boycotter, il en restera toujours quelque chose. La propagande mondiale antisioniste va au-delà du réel. C’est un déni de l’histoire que d’élever l’islamophobie au même niveau que l’antisémitisme et vouloir accorder un Etat Palestinien de la Méditerranée au Jourdain, comme si le partage refusé en 1947 donnait un gage aux multiples refus arabes. Aujourd’hui l’ambiance générale rend le Juif coupable de tous les maux, déguisé en colon expansionniste, capitaliste, trop médiatique.
A contrario un Palestinien affamé, opprimé se voit dans l’obligation d’assassiner de violer, d’éventrer, à volo juifs, blancs et mécréants.
De tout temps les Juifs ont combattu seuls face à l’adversité contre Pharaon l’Egyptien, contre Amalek l’Amalécite, contre Haman le Perse, contre Flavius ou Titus le Romain, contre Isabelle de Castille sous l’Inquisition Espagnole, contre les Drumont, Maurras, Laval, Pétain les Français, contre Hitler l’Aryen Germanique et aujourd’hui contre Sinouar, Nasrallah, Khamenei chiites et sunnites confondus. Que reste-t-il de nos amours d’antan? Une gauche française antisémite remplace aisément l’extrême droite intégriste. Et pourtant toutes ces hordes sauvages assoiffées de sang juif n’ont pas réussi à nous exterminer. Le petit peuple est toujours là, grâce à sa résilience, son judaïsme, sa Bible et son Elohim.
Je veux aujourd’hui saluer ceux qui en France ont su monter au créneau pour défendre Israël après ce massacre du 7 Octobre 2023. Des artistes JUIFS trop rares pour le souligner, souvent d’origine algérienne, Macias, Bruel, Arthur, Lellouche, Berry, Seymoun, Chouraqui.
Des philosophes, écrivains, essayistes, journalistes, avocats, publicistes, professeurs, politiques, BHL, Finkielkraut, Tapiero, Goldnadel, Dray, Bergé, Habib, Pupponi, Braun-Pivet.
Et bien sûr toute la chaîne CNews avec ses chroniqueurs musulmans, français, chrétiens ou agnostiques. Praud en tête, Ferrari, Mabrouk, Kelly, Lejeune, Macé-Scaron, Usaï, Bossuet, Medjbeur, M’Faddel, D’Ornellas, Khan, j'en oublie sûrement, nous réconfortent face à notre sentiment de frustration, et dans notre bon droit à nous défendre.
Quand tout semble aller mal autour de nous, enthousiasmons-nous. Je veux croire que le miracle de Pourim va se perpétuer, en ramenant nos otages, en annihilant le Hamas au sud et le Hezbollah au Nord, en protégeant nos soldats, en sécurisant nos populations, en rendant Justice à Israël et au peuple Hébreu.
Les loups sortiront de Be’eri pour la vie.
Gérard ALIMI