Son frère, Eyal, a raconté que le 7 octobre, elle a réussi à s'enfuir à bord d'une voiture. Au bout d'un instant, elle a décidé d'en descendre et a été récupérée par des policiers qui l'ont emmenée se mettre à l'abri à Kfar Maïmon. Tous les passagers qui se trouvaient dans le premier véhicule où elle est montée ont été assassinés.
D'après Eyal, elle a montré ces derniers mois des signes de post-traumatisme et a même effectué deux séjours en hôpital psychiatrique. Le frère de Shirel accuse l'Etat de n'avoir pas reconnu ni pris en charge la détresse de sa petite soeur. Il affirme qu'elle ne bénéficiait d'aucune aide: ''C'est l'Etat qui a tué ma soeur'', dénonce-t-il.
Ce matin, elle devait aller avec ses parents à la bénédiction des cohanim au Kotel mais elle a changé d'avis à la dernière minute leur disant qu'elle voulait dormir. Comme elle ne répondait pas aux voeux d'anniversaire de ses proches, ces derniers ont envoyé son ex-petit ami voir à son domicile si elle allait bien. C'est lui qui l'a trouvée sans vie chez elle.
Les services sociaux de l'Etat ont tenu à réagir aux accusations de la famille de Shirel, z"l: ''Le ministère des Affaires sociales exprime sa profonde tristesse à l'annonce de la mort prématurée d'une survivante de Nova. Il s'agit d'une personne qui a été reconnue et traitée par les affaires sociales déjà avant le 7 octobre et surtout après. Elle était connue des services de santé. Nous regrettons les accusations inexactes de la famille selon lesquelles, la jeune femme n'a pas reçu de soutien de nos services. Par respect de son intimité, nous ne donnerons pas plus de détails''.