La rencontre France-Israël hier soir (jeudi) au Stade de France était hyper sécurisée. Le chef du Shabak, Ronen Bar, en personne, avait fait le déplacement à Paris pour superviser la sécurité des joueurs et des supporters israéliens.

De ce point de vue, la soirée s'est déroulée dans un calme relatif. Quelques échauffourées ont eu lieu dans une tribune où se trouvaient des supporters israéliens pendant le match et une bagarre a éclaté dans la tribune des Irrésistibles, un groupe de supporters des Bleus. La situation a rapidement été maitrisée par le service d'ordre. Deux supporters français ont été arrêtés après avoir tenté de faire entrer un drapeau palestinien dans l'enceinte du stade, malgré l'interdiction.

Par ailleurs, la police a stoppé un cortège de manifestants pro-palestiniens qui comptait se rendre au Stade de France.

Des centaines de Juifs français étaient venus assister au match munis de drapeaux israéliens et de ballon jaunes en référence aux otages. D'ailleurs, plusieurs Israéliens et supporters juifs français se sont adressés au Président Macron, présent dans le stade, pour qu'il intervienne en faveur de la libération des otages.

La rencontre s'est terminée par un 0-0 dont les Israéliens sont très fiers et les Français beaucoup moins. Le gardien de but israélien, Daniel Peretz, fait figure aujourd'hui de héros de ce match.

A la fin du match certains joueurs français ont échangé leur maillot avec des joueurs israéliens: l'Israélien Mohamed Abu Fani avec le Français N'Golo Kante, l'Israélien Ilay Feingold avec le Français Jonathan Clauss et l'Israélien Sagiv Yehezkel avec le Français Adrien Rabiot.