Sécurité

Manifestations et jeûne : Israël marque le 500e jour de guerre et de captivité des otages

3 minutes
17 février 2025

ParIsraJ

Manifestations et jeûne : Israël marque le 500e jour de guerre et de captivité des otages
Manifestation pour le retour des otages à Tel Aviv \nPhoto by Miriam Alster/Flash90

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Israël marque ce lundi une date symbolique et douloureuse : les 500 jours depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre qui a conduit à la capture de plus de 250 otages, dont 73 sont toujours retenus à Gaza. Une vague de manifestations est prévue à travers le pays, conjuguant l'appel au retour des otages et la contestation du gouvernement, accusé par une partie de la population de ne pas en faire assez pour parvenir à leur libération. Les Israéliens mobilisés appellent à aller au bout de la seconde phase de l'accord avec le Hamas pour libérer toutes les personnes enlevées, même au prix de la fin de la guerre.


"500 jours d'enfer. Nous irons à Jérusalem pour sauver nos frères. Ils manquent d'air et nous aussi", ont annoncé les organisateurs d'une manifestation prévue devant la résidence du Premier ministre. Le collectif "Libres dans notre pays" dénonce "500 jours d'abandon, de négligence, de déplacement, de destruction et de perte de compassion."


À Jérusalem, la mobilisation prendra diverses formes : une "manifestation silencieuse" menée par le "Shift 101" réunissant mères et filles des familles d'otages, une marche d'universitaires et d'acteurs de la high-tech, ainsi qu'un rassemblement intitulé "Shaking Gaza 35".


Dans les communautés bordant Gaza, particulièrement touchées par l'attaque du 7 octobre, le conseil régional d'Eshkol appelle à un "jeûne de solidarité" de 500 minutes - de 11h40 à 20h, en solidarité avec la famine endurée par les captifs. Le kibboutz Be'eri, l'un des plus meurtris, accueillera un rassemblement sous le slogan "Eshkol dit assez".


Le point culminant de cette journée de mobilisation sera un "rassemblement d'urgence" prévu à 20h00 sur la place des otages à Tel Aviv. Des ex-otages libérés, dont Danielle Aloni, Aviva Siegel et Noga Weiss, y prendront la parole aux côtés de familles d'otages toujours captifs. "Les derniers jours et les témoignages terrifiants ne laissent aucune place au doute : les kidnappés n'ont plus beaucoup de temps", alertent les organisateurs, appelant à "un accord global et immédiat" pour la libération de tous les otages. Un sablier incarnant l'urgence de la situation a été installé sur le site, réplique de celui transmis par le Hamas à Einav Zangauker, une mère d'otage devenue la figure de proue de la lutte des familles.


À Ofakim, le mouvement "COMO" organisera une exposition symbolique intitulée "500 jours, 0 réponse", réclamant une commission d'enquête d'État sur les événements du 7 octobre.

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