Le Président français, Emmanuel Macron, a annoncé ce jeudi que la France reconnaitra pleinement ''l'Etat de Palestine''.
Il a écrit à Mahmoud Abbas pour lui annoncer cette décision dont la déclaration officielle sera faite lors de l'Assemblée générale des Nations Unies au mois de septembre prochain.
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Dans sa lettre, le Président français explique se baser sur les engagements et les promesses du président de l'Autorité palestinienne exprimés dans une lettre en date du 9 juin dernier au président français Emmanuel Macron et au prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Il y demandait au Hamas de "déposer les armes et de cesser de diriger Gaza", tout en condamnant fermement l'attaque du 7 octobre 2023. Abbas qualifiait les "agissements du Hamas le 7 octobre 2023, lorsqu'il a assassiné et capturé des civils" d'"acte obscène et inacceptable", appelant également l'organisation islamiste à "libérer immédiatement tous les otages et toutes les personnes emprisonnées".
Abbas avait également exprimé sa volonté d'"inviter les forces arabes et internationales à se déployer à Gaza dans le cadre d'une mission de stabilisation et de défense, mandatée par le Conseil de sécurité de l'ONU" et précisé qu'un futur État palestinien "n'a aucune vocation militaire".
Le président de l'Autorité palestinienne s'engageait également à poursuivre les réformes au sein de son institution et exprimait sa volonté d'organiser des élections présidentielles et législatives "d'ici un an, sous supervision internationale".
Ces paroles ont donc suffi au Président Macron pour engager la France sur la voie d'une reconnaissance de l'Etat palestinien faisant fi du double langage, pourtant connu, du président de l'Autorité palestinienne. Ainsi, par exemple quelques jours avant d'envoyer sa lettre, Mahmoud Abbas avait déclaré au quotidien officiel de l'Autorité palestinienne Al-Hayat Al-Jadida qu'il saluait "la réussite stratégique de l'attaque du Hamas, affirmant qu'elle avait atteint des "objectifs importants". Rappelons également que l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas continue de verser des salaires aux terroristes qui ont assassiné des Juifs.