L’Autorité israélienne des valeurs mobilières, avec l’approbation du ministre des Finances Betsalel Smotrich, a annoncé une réforme majeure du calendrier boursier : à compter du 5 janvier 2026, les jours de cotation à la Bourse de Tel-Aviv passeront du dimanche-jeudi actuels à un rythme du lundi au vendredi, en cohérence avec les marchés internationaux.

Le vendredi, les échanges se tiendront entre 9h25 et 13h50, tout en ménageant une marge avant l’entrée du Shabbat. Toutes les opérations boursières habituelles seront maintenues ce jour-là : négociation de titres, d’ETF, d’instruments dérivés, de fonds étrangers cotés, créations et rachats de parts de fonds communs de placement, ainsi que les échéances d’instruments dérivés.

La mise à jour des indices boursiers, actuellement effectuée le jeudi, sera désormais reportée au vendredi – sous réserve de validation par le président de l’Autorité des valeurs mobilières.

Certaines opérations, telles que les autorisations d’enregistrement, ne seront pas exécutées le vendredi. Les transactions réalisées ce jour seront compensées le dimanche, de même que les ordres de création ou de rachat dans les fonds soumis avant l’heure limite.

Les jours fériés, veilles de fêtes juives et vendredis précédant un dimanche férié ne verront aucune activité boursière.

Cette mesure vise à aligner le calendrier de cotation israélien sur les standards mondiaux, à renforcer l’attractivité du marché financier israélien auprès des investisseurs internationaux et à faciliter une meilleure intégration dans les flux mondiaux de capitaux.

Le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, a salué une réforme qui selon lui « contribuera à accélérer la relance économique post-conflit » : « Il s’agit d’une annonce significative, l’une d’une série de mesures destinées à relancer l’économie israélienne après la guerre. Nous passons de la victoire à la croissance. Ce changement renforcera le profil international de notre marché financier, attirera des investissements étrangers importants et consolidera, à long terme, l’économie israélienne. »

Ilan Flato, directeur général de l’Association des entreprises publiques, s’est déclaré favorable à toute mesure pouvant dynamiser la place financière locale : « Ce changement va dans le sens d’un alignement avec les marchés mondiaux et pourrait attirer davantage d’investisseurs étrangers. »
Néanmoins, il a exprimé une certaine réserve : « Il faut s’attendre à des défis opérationnels, étant donné que la semaine de travail dans de nombreuses entreprises du secteur financier en Israël est actuellement du dimanche au jeudi. Elles devront adapter leur fonctionnement. Il est encore trop tôt pour dire si cette réforme produira les effets escomptés, mais nous espérons tous en récolter les fruits. »