Ophir Falk, conseiller diplomatique du Premier ministre israélien et membre de l’équipe de négociation aux pourparlers de Doha, a affirmé dans une tribune publiée la semaine dernière dans le New York Sun que le mouvement islamiste Hamas aurait perçu en 2024 environ 500 millions de dollars issus des livraisons humanitaires à la bande de Gaza.

Selon lui, l’organisation a pris le contrôle des cargaisons d’aide, les aurait revendues sur le marché privé et aurait ainsi maintenu son emprise économique sur le territoire. Il a également révélé que, dans le cadre des négociations, le Hamas a exigé un contrôle total sur la distribution de l’aide internationale, en insistant pour que celle-ci soit assurée exclusivement par le Croissant-Rouge et l’UNRWA, deux entités sous l’influence du mouvement terroriste. « Une aide qui parvient au Hamas le maintient au pouvoir et alimente les affaires de ses proches », a-t-il écrit.

Dans ce contexte, les ministres israéliens ont été informés que, la semaine dernière, plus de 1310 camions de ravitaillement avaient franchi la frontière vers Gaza, tandis que le contenu d’environ 1900 autres avait été collecté et distribué à travers le territoire. Par ailleurs, plus de 1100 colis d’aide ont été largués par voie aérienne, dont 106 samedi, dans le cadre d’une opération conjointe impliquant six pays.