Le chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, est revenu, à l'instant, sur l’élimination du porte-parole du Hamas, Abu Obeida, confirmée par Tsahal : « Dans la bande de Gaza, nous avons frappé l’un des hauts responsables du Hamas. L’action n’est pas terminée : la majorité des dirigeants du Hamas se trouvent à l’étranger, et nous les atteindrons également. »
Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir, a envoyé un message clair aux dirigeants du Hamas encore en vie, particulièrement ceux résidant à l’étranger, lors d’une évaluation de situation au Commandement nord après l’élimination d’Abu Obeida, porte-parole de la branche armée du Hamas : « La majorité de la direction du Hamas est basée à l’étranger – nous les atteindrons »

Zamir a souligné que Tsahal agit de manière offensive, avec initiative et supériorité opérationnelle sur tous les fronts et à tout moment : « Cette opération s’ajoute à une série de frappes significatives menées par Tsahal au Yémen, au Liban, en Syrie et autres. Nous surprenons, nous agissons et atteignons chaque cible pour garantir la sécurité des citoyens israéliens ».

Il a également insisté sur l’engagement d’Israël pour le retour de tous les otages et le rapatriement des corps des victimes : « Ces derniers jours, grâce à une opération spéciale, nous avons rapatrié les corps des otages Idan Shtibi et Ilan Weiss. Depuis le début de l’opération “Chars de Gédeon” en mars dernier, dix corps d’otages ont été restitués, en plus de celui d’Edan Alexander. Nous continuerons à agir avec détermination et n’épargnerons aucun effort – telle est notre mission morale. »

À l’étranger, la direction du Hamas se compose de cinq hauts responsables : Mohammed Darwish, chef du Conseil de la Choura ; Khalil al-Haya, dirigeant du Hamas à Gaza et responsable des négociations ; Zaher Jabarin, leader du Hamas en Judée-Samarie ; Nizar Awadallah, un cadre de Gaza ; et Khaled Mechaal, considéré comme le chef du Hamas hors de la bande de Gaza. Ces dirigeants ont pris la relève après l’élimination de Yahya Sinwar à Rafah en octobre dernier, lui-même successeur d’Ismaïl Haniyeh, éliminé à Téhéran trois mois auparavant. Selon des sources du Hamas, la direction refuse de nommer un successeur avant les prochaines élections, laissant ces figures stratégiques en position de contrôle à l’étranger.