Rachel Edri avait été prise en otage avec son mari David, aujourd’hui décédé, pendant plus de 15 heures. Avec un sang-froid exceptionnel, elle avait offert aux terroristes des biscuits et des boissons, ce qui permit aux unités d’élite du Yamam de prendre d’assaut la maison et d’éliminer les assaillants. « Par son calme, son inventivité et son courage, elle a sauvé des vies. Sa personnalité est devenue un symbole de force, de sagesse et d’héroïsme civil », a déclaré le comité d’attribution.
La municipalité a également distingué les policiers de la station d’Ofakim, dirigés à l’époque par le commandant Nivi Ohana. Déjà engagé dans les combats au festival Nova, ce dernier était revenu défendre la ville, où il a été blessé. La commission a salué « un esprit de sacrifice et de détermination sous le feu, des opérations de sauvetage menées avec bravoure et le maintien de l’ordre en pleine attaque ».

Graffiti à l’entrée d’Ofakim en hommage aux policiers, Crédit : Flash90
« En cette année particulière, nous avons choisi d’honorer des figures qui incarnent l’esprit, l’héroïsme et l’engagement d’Ofakim », a expliqué le maire Itzik Danino. « Rachel Edri et la police municipale ont été en première ligne lors du 7 octobre et dans les jours qui ont suivi. Cette distinction exprime la gratitude de toute la ville. »