Lundi 13 octobre, Jérusalem s’apprête à vivre une séquence diplomatique fulgurante : une visite éclair du président des États-Unis, Donald Trump, dont l’agenda ne laisse place à aucune improvisation. Accueilli à 09h20 à l’aéroport Ben-Gourion par le président Isaac Herzog et le Premier ministre Benyamin Netanyahou, le président américain entamera immédiatement une série de rencontres à haute charge symbolique et politique.
À 10h15, Trump s’entretiendra en tête-à-tête avec Netanyahou dans le bureau de ce dernier à la Knesset – un face-à-face dont le contenu restera discret, mais dont les implications seront scrutées de près, alors que le plan Trump pour Gaza redessine déjà la réalité régionale.
Vingt minutes plus tard, changement de registre : le couple Netanyahou et le président américain recevront des familles d’otages à la Knesset. Une séquence sensible, alors que la libération progressive des captifs bouleverse la société israélienne.
Puis, à 11h00, l’instant solennel : Trump prendra la parole devant la plénière de la Knesset, aux côtés de Netanyahou, du président de la Knesset Amir Ohana et du chef de l’opposition Yair Lapid. Rarement une telle diversité politique aura partagé la même tribune – un signe que le moment dépasse les clivages internes.
Et à 13h00, tout sera déjà terminé. Isaac Herzog et le couple Netanyahou raccompagneront le président américain à Ben-Gourion pour son départ.
Une visite brève. Mais chargée d’un message : Donald Trump ne vient pas seulement célébrer un accord – il vient marquer sa place dans l’Histoire.