Avant son départ aujourd’hui pour Washington, le vice-président américain J.D. Vance a dénoncé avec fermeté le vote tenu hier à la Knesset sur le projet de loi visant à appliquer la souveraineté israélienne à certaines zones de Judée-Samarie.
« Le vote était étrange. Si c’était un exercice politique, c’était un exercice politique stupide et j’ai été offensé », a-t-il déclaré peu avant son envol. « Nous ne permettrons pas à Israël d’annexer la "West Bank" et nous n’avons pas été satisfaits de ce vote. »

Le texte, présenté par Avi Maoz, président du parti Noam, a été adopté de justesse en première lecture avec 25 voix pour et 24 contre.
Cette initiative parlementaire, jugée provocatrice par Washington, survient alors que l’administration Trump insiste sur la nécessité de préserver la stabilité régionale et de ne pas compromettre les discussions autour du cessez-le-feu à Gaza et du futur cadre politique pour la région.

La déclaration tranchante de J.D. Vance, à la fin d’une visite diplomatique dense marquée par ses rencontres avec Benjamin Netanyahou, Israel Katz et Ron Dermer, illustre la détermination de la Maison-Blanche à maintenir une ligne claire : aucune annexion formelle de la Cisjordanie ne sera tolérée tant que le processus diplomatique reste en cours.