Plus de 1400 délégués et suppléants issus de 43 pays différents sont attendus du 28 au 29 octobre à Jérusalem pour le 39e congrès sioniste mondial.
Véritable « parlement juif mondial », le Congrès sioniste constitue l’organe législatif et décisionnel suprême de l’Organisation Sioniste Mondiale. Il sert de plateforme centrale pour définir la politique du mouvement sioniste, renforcer les liens entre Israël et la diaspora et promouvoir les valeurs sionistes au XXIe siècle.
Pendant ces trois jours, les participants prendront part à des discussions stratégiques, des rencontres intercommunautaires et des événements spéciaux réunissant dirigeants, personnalités publiques, représentants d’organisations juives du monde entier et membres de la jeune génération.
Pour la première fois, sept nouvelles fédérations seront représentées : Paraguay, Équateur, Ouganda, Serbie, Biélorussie, Azerbaïdjan et Kazakhstan, élargissant ainsi la participation sioniste à de nouvelles communautés dans le monde.
À l’issue du Congrès, la Moldavie et la Lettonie rejoindront également le mouvement en tant que nouveaux membres.
Les élections du Congrès sioniste mondial se sont déroulées cette année dans plusieurs pays, avec un record de plus de 265000 votants, témoignant de leur engagement pour l’avenir du peuple juif, de l’État d’Israël et du renforcement des liens intercommunautaires dans la diaspora.
La cérémonie d’ouverture aura lieu mardi 28 octobre à 20h, en présence du président de l’État d’Israël, Itshak Herzog, du président de l’Organisation sioniste mondiale, Yaakov Hagoel, des membres du comité exécutif sioniste, de dirigeants d’organisations sionistes et de personnalités publiques d’Israël et de l’étranger.
La soirée se conclura par une prestation de la chanteuse Yuval Raphael, représentante d’Israël au dernier concours de l’Eurovision.
En 1951, le 23e Congrès sioniste fut le premier à se tenir à Jérusalem, peu après la création de l’État d’Israël — un moment charnière où le mouvement sioniste débattait de son rôle dans l’ère de la souveraineté juive.
Les divergences profondes entre les délégués d’Israël et ceux de la diaspora aboutirent à un compromis qui inspira, en 1968, le Programme de Jérusalem, adopté lors du 27e Congrès.
Ce texte fondateur continue aujourd’hui de définir les principes du mouvement sioniste : l’unité du peuple juif, le rassemblement des exilés par l’Alya, le renforcement de l’État d’Israël, la préservation de l’identité juive et la défense des droits des Juifs dans le monde entier.