Le président américain Donald Trump a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi l’adhésion du Kazakhstan aux Accords d’Abraham, signés en 2020 sur la pelouse de la Maison-Blanche entre Israël, les Émirats arabes unis et Bahreïn,.saluant sur Truth Social « la première d’une longue série de nations » prêtes à rejoindre l’initiative de paix et de coopération régionale. « J’ai eu une excellente conversation avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev », a déclaré Trump, promettant une nouvelle ère de « ponts entre les peuples ».

Netanyahu en visite au Kazakhstan en 2016, Photo : Haim Zach / GPO
Le panier de la mariée kazakhe a été bien garni : ontrats économiques d’envergure entre Washington et Astana : un partenariat minier de 1,1 milliard de dollars autour du tungstène, financé à 900 millions par les États-Unis, et un accord entre Starlink d’Elon Musk et le groupe kazakh Veom, qui offrira au réseau satellitaire un accès à plus de 150 millions d’utilisateurs potentiels dès 2026.
Riche en pétrole et en minerais, le Kazakhstan — État musulman modéré de 20 millions d’habitants — entretenait déjà des relations diplomatiques étroites avec Israël depuis 1992. Son ralliement aux Accords d’Abraham a donc surtout une portée symbolique : celle d’un élargissement vers l’Asie centrale du cadre initié en 2020 entre Israël et plusieurs pays arabes.
Dans la ligne de mire de Donald Trump pour rejoindre l’alliance d’Abraham : l’Indonésie, la Syrie et, surtout, l’Arabie saoudite.