Le marché immobilier israélien montre des signes d’essoufflement après plusieurs années de flambée. D’après le Bureau central des statistiques, le prix moyen d’un logement atteint environ 2,27 millions de shekels. Si Tel-Aviv continue d’enregistrer une hausse annuelle d’environ 5 %, la tendance nationale se stabilise, avec une baisse des ventes mensuelles de 2 % et un stock record de plus de 83 000 appartements disponibles. Le segment haut de gamme, notamment à Jérusalem et Herzliya, subit un ralentissement marqué.
Les analystes parlent désormais d’une phase de transition : la combinaison d’une offre excédentaire et de taux d’intérêt encore élevés pousse les acheteurs à attendre des opportunités plus favorables. Le marché reste toutefois soutenu dans les grandes agglomérations, où la demande locative demeure forte.
Sur le plan boursier, la Bourse de Tel-Aviv termine la semaine en léger repli. L’indice TA-125 a clôturé jeudi à 3 389 points (-0,61 %), tandis que le TA-35 perdait 0,45 %. Ce recul modéré s’explique à la fois par un contexte géopolitique tendu et par le rééquilibrage historique annoncé par la TASE sur ses indices, qui provoque des ajustements dans les portefeuilles institutionnels.
Globalement, la photographie économique de la semaine illustre un moment de pause : ni effondrement ni euphorie, mais un marché en quête de stabilité. Les investisseurs, qu’ils soient dans la pierre ou en bourse, adoptent une posture d’attente, scrutant la prochaine évolution des taux et un éventuel apaisement régional pour relancer la dynamique.