Le Premier ministre a pris la parole ce soir, dimanche, devant la nation, pour commenter l’opération qui a éliminé Ali Tabatabai, numéro deux du Hezbollah et l’un des cerveaux militaires du mouvement chiite. Une frappe menée en plein Beyrouth, au cœur du bastion du parti pro-iranien, et présentée par Jérusalem comme un tournant stratégique.
Le Premier ministre a salué « une opération précise, déterminée et nécessaire », rappelant que Tabatabai n’était pas un cadre parmi d’autres. « Ce n’est pas un hasard si les États-Unis avaient offert une récompense pour sa capture », a-t-il souligné. Chef de la force Radwan, Tabatabai supervisait les plans d’invasion du nord d’Israël et l’implantation de cellules le long de la frontière. « Israel ne permettra pas au Hezbollah de se reconstruire ou de restaurer ses capacités offensives ».
Dans son allocution, il a également salué la décision du président Donald Trump d’interdire les Frères musulmans, qu’il a qualifiés d’« organisation dangereuse pour la stabilité régionale ». Israël, a-t-il rappelé, a déjà interdit certaines de ses branches et « continuera à agir pour protéger la sécurité de ses citoyens ».
Alors que la tension reste élevée sur le front nord, le message de Jérusalem se veut clair : la chaîne de commandement du Hezbollah est désormais une cible directe et assumée, et la nouvelle doctrine consiste à frapper haut, fort et là où le mouvement pensait être intouchable.