Cela faisait partie des engagements pris par Mahmoud Abbas notamment auprès d'Emmanuel Macron dans le but de réformer l'Autorité palestinienne, mais cela reste pour le moment lettre morte.

Selon les informations révélées par le quotidien britannique The Telegraph, l'AP aurait trouvé des moyens détournés pour continuer à rémunérer ceux qui ont perpétré des meurtres ou des attentats contre des Juifs.

Le journal précise que ces transferts s'effectuent désormais par l'intermédiaire d'un nouveau programme d'aide sociale dénommé PNEEI, présenté comme un dispositif d'assistance fondé sur des critères sociaux, mais qui permettrait indirectement d'acheminer des fonds aux familles de terroristes.

Le rapport souligne qu'au sein de l'Union européenne, les preuves s'accumulent attestant que l'Autorité n'a pas renoncé à cette politique, contrairement aux assurances données à l'Europe dans le cadre de la promotion de la reconnaissance d'un État palestinien.

La Commission européenne s'est récemment adressée à l'Autorité palestinienne pour réclamer des éclaircissements concernant les modalités de fonctionnement de ce nouveau programme, ainsi que pour déterminer s'il constitue une poursuite déguisée de l'ancien système.

Les instances européennes attendent à présent une réponse officielle, face aux appréhensions que ces fonds soient acheminés sous le couvert d'une aide sociale, en violation manifeste des engagements pris.